En ce jour qui nous rassemble, je voudrai exprimer à chacune et chacun d’entre vous ma reconnaissance émue pour votre mobilisation qui témoigne de l’intérêt que vous portez à l’association et à son devenir.

J’associe à ces remerciements les représentants de la municipalité qui nous font l’honneur de leur présence.

Je souhaiterai également que nous soyons en communion avec toutes les personnes qui en raison de leur état de santé ne peuvent partager ce moment de rencontre et de convivialité et avoir une pensée pour leurs proches, témoins de leur souffrance et en souffrance eux même face à leur impuissance.

Ayons aussi en ce jour un devoir de mémoire vis-à-vis de toutes les personnes qui nous ont quittées et que nous avons connu depuis la création de l’association.

Je pense aujourd’hui plus particulièrement à Albert qui s’est éteint le 21 septembre. Il avait rejoint l’association avec son épouse Jeannette comme bénévole, s’investissant dans le bricolage qui était son domaine de prédilection.

Son départ laisse un vide et il restera pour tous ceux qui l’ont connu, un être apprécié pour sa simplicité, sa générosité, sa patience et sa jovialité.

Je veux ici remercier toutes les personnes qui se sont mobilisées pour accompagner Albert et son épouse dans cette traversée douloureuse.

Le 23 octobre, c’était Christiane qui s’éteignait après une longue maladie. Elle a bénéficié d’un accompagnement à domicile qui a été réalisé par Chantal, à raison d’une visite hebdomadaire d’une heure sur une période d’un an. A partir de son hospitalisation début octobre, Chantal a été lui rendre visite presque quotidiennement.

Je voudrai remercier Chantal pour son investissement auprès de cette dame qui s’était adressée à l’association pour bénéficier d’un accompagnement à domicile.

Le 5 janvier, c’était Jean qui nous quittait emporté par la maladie. J’ai une pensée particulière pour son épouse Jacqueline.

Si aujourd’hui nous devons nous résoudre au « plus jamais », nous n'avons d'autre alternative et ce quel que soit le degré de notre douleur ou de notre révolte que de continuer à les faire vivre à travers nous et de prendre le temps pour nous souvenir.

Minute de silence.

Merci.

Pour douloureuse que puisse être cette confrontation à la perte, il nous appartient de persévérer, pour poursuivre et si possible parfaire notre fonctionnement afin de faire perdurer l’aventure humaine qui est celle de l’association depuis 15 ans.

Face à l’inacceptable, nous avons en 2011 créé des rencontres nommées café deuil ou toutes les personnes éprouvées par un deuil récent ou ancien, peuvent venir dire leur désarroi, exprimer leur ressenti, partager leur incompréhension avec d’autres personnes traversant la même épreuve et avancer sur le chemin de la reconstruction. Co animées par des personnes formées à l’accompagnement au deuil, ces rencontres sont toujours d’actualité. Elles ont lieu au café Klein à Homboug haut. En 2015, cinq café deuil ont eu lieu, d’autres sont programmés pour 2016. Il y a lieu peut-être de penser à former des personnes à cet accompagnement dans l’optique d’une pérennisation de ces rencontres dans le futur.

J’avais lors de notre dernière Assemblée générale défini nos actions autour de trois axes à savoir – poursuivre – réajuster et innover. Ce programme que nous avons tenté de mettre en œuvre tout au long de l’année, nous a permis de maintenir l’ensemble de nos prestations exception faite de l’activité chant qui est restée sans voix et qui est donc en mode pause, faute d’animateur et de participants.

Nous avons aussi opéré certains réajustements.

C’est ainsi qu’aux rencontres du lundi après-midi, essentiellement centrés sur le tricot et sur la convivialité, nous avons décidé d’y adjoindre l’activité théâtre. Cette décision, nous l’avons prise parce que l’activité théâtre initiée par Chantal et qui se déroulait à l’annexe Chateaubriand un samedi après-midi par mois a été une activité ingérable dans ces conditions.

Je suis conscient et j’en ai fait part lors d’un échange à l’association que ce changement n’a pas été et n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement des rencontres hebdomadaires, mais en l’absence de réponse appropriée actuellement, le maintien de l’activité théâtre s’impose d’autant qu’il s’agit d’une activité largement plébiscitée. Les saynètes jouées lors de notre journée détente et lors d’octobre rose à la maison des associations témoignent du succès de cette activité.

Sur un autre registre, nous avons mis un terme, au moins provisoirement, à notre participation aux marchés des saveurs de Forbach. Un renoncement motivé par un travail de préparation et de manutentions exagérés eu égard à la fois à la rentabilité et à une absence de main d’œuvre.

Dans le domaine de l’innovation, nous avons répondu favorablement à la demande de Monsieur Bignon hypno thérapeute pour la mise en place d’ateliers d’hypnose. Ces ateliers ont eu lieu une fois par mois lors du premier semestre. Au cours du second semestre, un seul atelier a eu lieu. Bien que plébiscités et bénéfiques aux dires des participants, ces ateliers ne seront pas reconduits en 2016 en raison de divergences entre le praticien et l’association.

Nous avons également collaboré avec l’Amodemaces (association mosellane de dépistage des maladies cancéreuses) dans le cadre du dépistage du cancer colorectal. Bien que les opérations de prévention ne constituent pas un objectif prioritaire pour l’association, nous nous sommes mobilisés pour cette cause. Nous l’avons fait entre autre parce qu’il est important pour l’association de ne pas rester cloisonnée et de collaborer avec d’autres structures ainsi que d’aller à la rencontre des gens.

Ce travail de partenariat permet à l’association d’être légitimée et d’être reconnue. Je profite de l’occasion pour remercier toutes les personnes qui se sont mobilisées et qui ont permis la concrétisation de cette action.

Nous sommes donc allés à la rencontre du public au Record à Grosbliedestoff, au Super U à Oeting et au Leclerc de Betting après avoir participé au préalable à une après-midi d’information faite par madame Keller de l’Amodemaces. Nous allons poursuivre ce travail de collaboration et deux journées sont prévues au mois de mars pour sensibiliser les personnes à la nécessité de se faire dépister. Une réunion d’information aura d’ailleurs lieu demain à l’association sur le dépistage et sur l’utilisation du test. Toutes les personnes qui souhaitent se mobiliser sont les bienvenues.

Toujours dans le cadre de notre démarche d’ouverture, de création de lien et d’échanges de savoir, nous avons accueilli certaines tricotineuses du Bruch. S’il s’agit encore d’une tentative quelque peu timorée, nous espérons pouvoir multiplier les rencontres afin de les consolider.

Nous avons également participé avec la municipalité et l’Amodemaces à mars bleu et Octobre Rose.

Vous avez été nombreuses à vous mobiliser lors de ces deux évènements et à contribuer à leur réussite en faisant des mets salés pour mars bleu et des gâteaux pour octobre Rose. En accord avec les élus et l’Amodemaces, nous avons lors de la manifestation d’Octobre Rose vendu des boissons et vos gâteaux au profit de l’association, une vente qui nous a permis de récolter un peu plus de 200 euros. En ce qui concerne, la marche elle-même, la mobilisation a été sensiblement la même qu’en 2014, mais vous avez été plusieurs à signaler que le parcours n’était pas adapté pour des personnes malades, remarque que nous allons prendre en compte dans l’organisation de la marche prévue cette année le dimanche 16 octobre. Lors de cette manifestation et après bien des péripéties, l’atelier théâtre a interprété deux saynètes, une première, félicitations à l’ensemble des acteurs et à Chantal qui a su faire partager sa passion. Peut-être aurons-nous une nouvelle surprise cette année ?

A signaler également, notre coopération au téléthon proposé par l’association « France Italie Amitié » une participation que nous aurons à cœur de reconduire cette année. Un chèque de 2700 euros a été remis à l’AFM.

Comme nous le faisons depuis de longues années, nous avons participé à différents marchés pour proposer à la vente les réalisations des membres. Cette présence sur le terrain lors de manifestations répond à trois objectifs qui sont d’assurer partiellement notre indépendance financière par la vente des objets fabriqués, de faciliter la rencontre avec le public et de permettre aux membres d’être acteur au sein de l’association soit dans la confection soit dans la vente. Pour poursuivre cette démarche, nous ne pouvons pas faire l’économie d’une réflexion concernant la fabrication d’objets destinés à la vente et de poser la question d’un atelier créatif avec tout ce que cela implique – à quel moment / avec qui / pour faire quoi, et de voir comment faire cohabiter et gérer des activités différentes en un même lieu.

Peut-être que notre traditionnelle sortie au salon Créativa à Metz qui aura lieu jeudi prochain nous inspirera au moins dans le domaine du bricolage.

Pour revenir sur les différentes prestations proposées par l’association, certaines comme les rencontres des personnes malades et des proches bien que peu fréquentées, seront néanmoins reconduites. Notre objectif étant de proposer des temps de paroles et d’avoir cette disponibilité d’accueil et non pas de nous inscrire dans une logique de rentabilité.

Les autres activités comme l’atelier écriture, l’atelier théâtre, la peinture, le qi gong sont toujours d’actualité et ont pour objectif de permettre aux personnes de se ressourcer chacune selon ses affinités.

Concernant notre fonctionnement nous avons entamé des changements sur le plan de la communication mais aussi sur le plan de la rigueur. Ces transformations nous les devons à notre nouvelle secrétaire Corinne qui s’est pleinement investie dans ses nouvelles fonctions et qui a su ce faisant donner une nouvelle impulsion à l’association.

Cette implication a eu pour impact de désengorger notre fonctionnement et d’apporter à l’association une réelle bouffée d’oxygène permettant la mise en œuvre d’une nouvelle dynamique qui a eu pour effet entre autre de grandement faciliter la diffusion des informations par mail et par courrier au niveau de l’ensemble des membres. Une nécessité, étant entendu que la circulation des informations et les échanges sont essentiels pour créer du lien, un lien qui aille au-delà de la communication limitée aux seules personnes fréquentant l’association. Le bulletin de l’association avait été créé pour tenter de pallier à cette carence. S’il s’agit dans un premier temps d’informer, l’objectif recherché est de requérir à terme, la participation active des membres dans le but de déboucher sur des échanges interactifs.

Mais pour l’heure, notre priorité sera la réorganisation de l’association. Une réorganisation d’autant plus nécessaire que l’association demeure fragile. Réorganiser ne signifiant pas tout modifier mais plutôt se donner les moyens pour réaliser les tâches qui sont à effectuer et travailler à la mise en place d’un fonctionnement qui nous permette de gagner en efficacité.

Ces tâches comme le classement et le tri des documents, des photos, le ménage, le rangement, l’inventaire, la gestion des marchés, les achats à réaliser, la bibliothèque, travailler sur le règlement intérieur, et j’en passe sont des préalables indispensables pour continuer à avancer. Ces tâches ont été délaissées depuis un certain temps au profit d’actions plus urgentes. Mais au bout du compte, la non réalisation de ces tâches finit par entraver le fonctionnement et à en bloquer les rouages. Une telle réalité est préjudiciable. Aussi devons-nous nous mobiliser pour éviter cet écueil et ainsi contribuer à améliorer notre organisation.

De toute manière, nous n’avons pas vraiment le choix, car l’association ne peut pas continuer à ne reposer que sur les épaules de quelques personnes sans les exposer à un risque de lassitude, qui serait contraire aux intérêts de l’association pas plus qu’elle ne saurait se laisser submerger par un amoncellement de tâches non réalisées.

Nous avons tenté en 2015 de mettre en place une répartition de certains de ces travaux au niveau du comité, une tentative qui est restée sans suite. Les raisons de cet insuccès sont certainement multifactorielles mais sont dus en partie au traitement de situations plus pressantes. Mais je pense aussi que d’avoir voulu limiter ces tâches aux seuls membres du comité a été une erreur et qu’il serait plus judicieux de tendre vers une participation active de tous les membres qui le souhaitent et parvenir ainsi à créer une dynamique. En effet, il est important que toute personne qui souhaite participer à la vie de l’association puisse le faire et puisse endosser des responsabilités.

Pour 2016, je pense que l’instauration d’une rencontre à une fréquence restant à définir et à laquelle tous les membres sont invités à débattre, pourrait se révéler être une initiative génératrice d’une nouvelle dynamique.

Si nous désirons faire évoluer l’association, il n’y a qu’ensemble que nous pourrons y parvenir.

Si l’intérêt d’une telle démarche est de gagner en efficacité, elle a aussi un autre aspect tout aussi important, voire plus encore et qui est de permettre à des personnes éprouvées par la maladie de se reconstruire en retrouvant du sens en s’investissant dans le fonctionnement et les projets de l’association et cela dans la mesure des capacités de chacun.

De fait, si l’un des objectifs de l’association est de permettre à des personnes confrontées à la maladie de sortir de l’isolement et ce faisant de créer du lien, il doit aussi être de donner aux personnes la possibilité de s’inscrire dans une démarche participative et de contribuer à la bonne marche de l’association.

Créer cet espace de paroles et de décisions, et rechercher l’implication concrète du plus grand nombre sera l’objectif prioritaire cette année. Un objectif qui devrait nous permettre également la mise en œuvre de nouveaux projets. En tout cas, je veux y croire. L’association doit être et rester un espace d’accueil et de partage ou la place et la parole de chaque personne est respectée.

Dans un autre domaine, nous allons au cours de ce nouvel exercice reconduire la journée « réflexion et partage ». Cette journée initiée en 2011, et qui se déroule traditionnellement au foyer Notre Dame de Saint-Avold nous a permis d’aborder certains thèmes comme l’écoute, les émotions, la communication non violente et vivre le moment présent. Animées par Colette qui réalise à chaque fois une performance remarquable, ces journées sont l’occasion de partager des choses fortes et d’aborder des thèmes qui nous aident à mieux vivre avec nous-même et avec les autres. Elles sont aussi l’occasion de mieux nous connaître et de nous retrouver dans un autre contexte. D’une enquête interne réalisée sous forme de questionnaire, il ressort que vous souhaitez majoritairement qu’il y ait plusieurs journées de ce type au cours de l’année. Cette demande nous l’entendons et nous allons pouvoir y réfléchir ensemble lors des rencontres communes qui vont voir le jour.

Je voudrai aussi rappeler que notre traditionnelle journée détente au chalet des amis de la nature de la nature de Petite-Rosselle aura lieu cette année le 5 juin et profiter de l’occasion pour remercier toutes les personnes qui s’investissent dans l’organisation de cette journée et pour lesquelles ce n’est pas forcément « une détente ».

Enfin, nous devrions rencontrer au cours de cette année, les représentants de la ligue de Moselle contre le cancer pour entamer un dialogue que nous espérons positif et constructif.

Nous avons toujours depuis la création de l’association voulu assurer notre indépendance financière et ne pas être dépendant de subventions, estimant que la mise à disposition d’un appartement constituait en soi un avantage à la fois indéniable et indispensable à notre activité. Nous mesurons la chance que nous avons et sommes conscients que sans ce soutien nous ne saurions exister. Je renouvelle mes remerciements à la municipalité pour leur appui qui ne s’est jamais démenti au fil des années.

Merci.

Je voudrai tout d’abord vous saluer toutes et tous qui êtes présents aujourd’hui et vous exprimer ma satisfaction de pouvoir vivre avec vous une nouvelle et riche expérience d’échanges.

Je voudrai également vous remercier pour la confiance que vous témoignez à l’association ce qui constitue un véritable cadeau pour nous.

Je voudrai aussi en ce jour qui nous rassemble que nous soyons en pensée avec toutes les personnes que nous avons connues et avec lesquelles nous avons partagé des temps de vie.

Avec la présente assemblée générale, nous clôturons 14 années d’existence de l’association.

Des années au cours desquelles nous avons vécu et partagé des moments de vie d’une grande intensité, des moments parfois douloureux aussi, mais toujours riches, moments qui ont contribué à nous forger et à nous amener là où nous sommes aujourd’hui.

Et si nous avons persévéré tout au long de ces années, c’est parce que les liens qui se sont tissés et qui continuent de se tisser donnent non seulement du sens aux actions menées mais enrichissent également nos vies.

Tout au long de ce parcours, nous n’avons jamais cessé de nous interroger sur l’aspect judicieux de nos prestations en recherchant au maximum de les mettre en adéquation avec la réalité du terrain et nos possibilités.

2014 a été plus que les autres, une année de questionnement.

De fait, après une période de fuite dans l’activisme suite à des vécus douloureux, nous avons été confrontés et j’ai été confronté à un syndrome d’épuisement.

Fallait-il poursuivre cette aventure humaine, en avions-nous la force, les moyens, en avions nous tout simplement le désir, autant de questions qui se sont posées avec insistance au cours de l’année écoulée.

Un contexte difficile ou la volonté d’avancer contrastait avec le désir de renoncement.

Ces interrogations loin d’être inutiles ont généré de nombreux échanges formels et informels au cours desquels nous avons évoqué le devenir de l’association, exploré des pistes possibles.

Les argumentaires des uns et des autres, la lente régénération de la motivation, l’arrivée de nouvelles personnes, la mise en œuvre de nouveaux projets ont fini par imposer la réponse à savoir « persévérer et perdurer ».

Cette traversée d’incertitude nous a quelque peu déstabilisée dans notre fonctionnement.

Elle a eu le mérite de nous inscrire dans une recherche dynamique et positive, en nous rendant plus fort et plus déterminé dans notre quête de reliance. Ceci étant, cette incertitude nous a aussi amené parfois à ne pas être à la hauteur des attentes des uns et des autres et nous nous en excusons.

Pour autant, nous avons continué en 2014 à assurer les prestations de l’association, de nos rencontres et permanences hebdomadaires, aux ateliers d’écriture, en passant par les rencontres et partages, les permanences, le qi gong.

Nous avons également tenu le stand café-gâteaux lors du loto des enfants à Behren invité comme tous les ans par Madame Eberlé Lisa que je tiens à remercier pour son constant soutien.

Sur invitation de l’association Behren Loisirs 57, nous avons vendu des crêpes lors de leur manifestation au parc Almet. Une invitation qui nous touche car il s’agit d’une belle marque de solidarité et de confiance.

Les projets annoncés lors de l’AG de 2013 comme le théâtre et l’activité peinture ont été mis en route.

A ce propos, j’en profite pour rappeler que l’association est ouverte les vendredis après-midi et que vous êtes les bienvenus.

Nous avons aussi en 2014 programmé un temps de rencontre à l’attention des proches les 3émes samedi du mois.

En partenariat avec l’amodemaces et la municipalité, nous avons participé à l’organisation d’une après-midi dans le cadre d’octobre rose. Vous avez su vous mobiliser pour faire de cette après-midi un succès et ce tant par votre présence que par la confection de gâteaux au demeurant très appréciés. Merci à vous.

Vous avez également été nombreux à participer à la nuit du partage et de la solidarité organisée par l’association « Jeunesse et espérance ». Une soirée particulièrement réussie tout comme l’a été celle organisée par Chantal lors de la présentation de la pièce de théâtre « La vie praticienne » à Freyming.

Sur un autre registre, nous nous sommes déplacé à Nancy pour participer à la journée des associations à l’institut régional de cancérologie (anciennement centre Alexis Vautrin) et au colloque de l'AREMIG (Association pour la Recherche et les Etudes dans les Maladies Infantiles Graves) dont le thème était "Accompagner l'enfant atteint de cancer et ses proches". Une journée d’une richesse et d’une densité extraordinaire à laquelle j’avais accompagné une maman et son fils qui venait de subir une greffe.

Il y a lieu d’évoquer pour compléter le tableau des activités, les différents marchés des saveurs à Forbach auxquels nous avons participé, ainsi que notre présence à la braderie de Grosbliederstroff. Ces manifestations ayant le double objectif d’aller à la rencontre du public et de contribuer à l’indépendance financière de l’association par les ventes que nous réalisons.

La traditionnelle journée détente au chalet des amis de la nature à Petite-Rosselle a été un autre temps fort de l’association et vous avez été nombreux à vous mobiliser pour faire de cette journée une réussite. La journée rencontre et partage animée par Colette que je tiens à remercier pour le travail accompli s’est déroulée au foyer notre Dame de Saint-Avold avec comme thème « la communication non violente ». Ce thème complétant les réflexions antérieures sur l’écoute et les émotions.

Enfin, nous avons poursuivi les rencontres d’endeuillés à Hombourg-Haut.

Pour information, Chantal qui anime l’activité théâtre a rejoint, la commission accompagnement et a suivi en 2014, la formation d’accompagnement qui s’est déroulée à Peltre.

Elle rend visite de manière hebdomadaire à une dame éprouvée par la maladie qui en avait exprimé la demande.

Pour finir avec cette rétrospective, je voulais signaler que nous avons été destinataire d’un don de 270 euros, somme récoltée par la commune de Stiring-Wendel dans le cadre d’octobre Rose. La municipalité a souhaité verser l’argent reçu à une association locale et c’est Madame Keller Véronique secrétaire de l’Amodemaces qui nous a mis en contact. Mais au-delà de cette remise, il y a une reconnaissance de l’association et cela est certainement plus important.

A présent, nous entamons un nouvel exercice et c’est ce futur que nous devons construire, pour continuer d’écrire tous ensemble l’histoire de l’association en nous ouvrant à de nouvelles relations et à de nouvelles expériences de vie.

Ce futur, nous pouvons le définir par : - poursuivre, réajuster, innover.

Poursuivre parce qu’il ne s’agit pas de remettre en cause l’existant qui est la résultante du vécu antérieur.

Réévaluer parce que certaines actions ont perdu du sens ou n’ont pas été plébiscitées et qu’il y a lieu de les repenser ou de les reconsidérer.

Innover pour permettre l’émergence de nouveaux projets et continuer à aller de l’avant.

Nous avons d’ailleurs entamé au sein de la commission accompagnement une réflexion en ce sens en sachant que la maladie révèle un panel de vécus tous différents et que nous nous devons d’être en capacité d’accueillir cette diversité.

Lorsque nous avons créé l’association en l’an 2000, nous étions animés par cette ferveur qui rend possible l’impossible et j’ai l’habitude de dire que c’est parce que nous ne savions pas que c’était impossible que nous l’avons fait.

A cette époque, les membres fondateurs de l’association étaient des personnes éprouvées par la maladie.

Elles participaient toutes à la conception et à la réalisation des projets.

Puis au fil du temps, nous avons mis en place des prestations et elles ont pris l’ascendant sur un fonctionnement qui était plus participatif.

S’il ne s’agit pas comme je l’ai souligné de remettre en cause notre fonctionnement actuel, il y a néanmoins lieu de le compléter par des projets inspirés par des démarches de participation active.

Qu’il s’agisse de projets réalisés en interne ou de projets ouverts.

En effet, l’expérience nous a montré que la mobilisation et la dynamique sont toujours plus soutenues dès lors que les personnes sont acteurs de l’évènement et que les actions menées ont un objectif de contenu et sont ciblés dans le temps. Le projet de « la couverture solidaire » est de ce point de vue parlant. Il s’agit d’opérations fédératrices qui créent du lien et insufflent la vie.

Aussi, nous appartient-il de les développer pas seulement en interne ce que nous faisons déjà, mais surtout de les proposer et de les ouvrir à un large public.

A charge pour nous de faire preuve d’imagination et de créativité pour faire émerger des projets novateurs et motivants.

Vous êtes naturellement toutes et tous conviés à vous joindre à cette réflexion

Parallèlement à la mise en œuvre de ces actions, nous allons être contraints de réajuster certaines de nos actions.

J’évoquerai les rencontres du lundi qui gravitent beaucoup autour du tricot.

Si pendant longtemps, il n’était pas nécessaire de se poser la question du sens de cette activité, puisque la boucle réalisations, marchés et ventes fonctionnait bien, il n’en pas été de même en 2014 puisque nous n’avons participé qu’à un seul marché.

En effet, le maillon de la finalité a été le maillon faible avec comme conséquence un entassement des réalisations et une non valorisation du travail des personnes investies dans ces travaux. Si je souhaite les remercier ici pour leur investissement, je souhaite aussi que nous parvenions à trouver des solutions pour palier à cette situation et ce d’autant qu’être présent sur les marchés nous permet de faire connaître l’association, d’aller à la rencontre du public et d’assurer je le répète notre indépendance financière.

A partir de là, la participation aux marchés étant incontournable, votre engagement est primordial.

Je voudrai également évoquer notre communication, c’est-à-dire la manière dont nous informons le public de l’existence de l’association.

Si nous avons souvent eu recours à la presse et c’est bien légitime, force est de constater que ce n’est pas par ce biais que nous rejoignent les personnes. C’est dans la grande majorité des cas par relations que s’effectue la démarche vers l’association. On peut certes arguer que les contenus des articles ne sont pas mobilisateurs et qu’il faudrait revoir la manière de les rédiger parce qu’ils ne reflètent pas la réalité de l’association. C’est certainement vrai, mais en attendant, je crois qu’il y a un autre moyen de privilégier la rencontre. C’est en accueillant.

L’idée est de Josiane. En fait au détour d’une conservation, elle a émis le souhait d’inviter les tricotineuses groupe de personnes qui se retrouvent au Bruch pour tricoter et échanger des savoirs faires. Jusqu’à présent des membres de l’association allaient tricoter avec elles. Puis avec le temps et pour différentes raisons, cette présence s’est estompée. Ayant rencontré la responsable du groupe, je lui ai fait part de cette suggestion à laquelle elle a adhéré de suite.

Cette expérience d’ouverture en cours de concrétisation nous engage dans la création de nouveaux liens et devrait nous permettre de faire connaître l’association de l’intérieur.

En multipliant les ambassadeurs que vous êtes déjà les uns et les autres, peut-être parviendrons nous à faciliter la démarche de personnes éprouvant des difficultés à franchir le pas pour aller dans une association comme la nôtre.

En tout cas l’expérience mérite d’être tentée voire étendue car s’ouvrir aux autres est toujours une source de richesse.

Outre ces projets d’ouverture et d’actions participatives, l’association continuera à proposer en 2015 ces différentes prestations.

Elle participera également en partenariat avec la municipalité de Behren et l’Amodemaces à la manifestation « mars bleu » qui concerne le dépistage du cancer colorectal. Cette manifestation est programmée en date du 27 mars et il sera proposé en soirée une conférence réalisée par le Docteur Holler avec l’assistance d’un autre médecin. Celle-ci se déroulera dans les locaux de la mairie. Vous êtes conviés à y participer nombreux et sollicités pour la réalisation de mets salés genre cake ou autres spécialités.

Toujours dans le cadre de mars bleu, l’association a décidé d’étendre son action en collaborant plus étroitement avec l’Amodemaces et va donc aller à la rencontre du public pour promouvoir le dépistage.

Nous reconduirons la manifestation « octobre rose » et bien sûr, nous reconduirons les incontournables comme la journée détente prévue le 7 juin et la journée à thème à Saint-Avold.

Un nouveau bulletin devrait paraître. Initialement, nous avions prévu de faire une publication semestrielle. Mais devant l’ampleur de la tâche, un bulletin annuel semble plus raisonnable.

Vous êtes naturellement toutes et tous invités à participer à son élaboration

Nous devrions compléter le panel de nos activités par une rencontre mensuelle animée par Monsieur Christophe Bignon praticien en hypnose qui a souhaité intervenir bénévolement dans le cadre de l’association en animant des séances collectives à thème prédéterminé comme la gestion de la douleur, cancer et image de soi, apprendre à penser différemment sa maladie, réduire l'impact des effets secondaires de la chimiothérapie etc…

Ces séances ayant pour objectif à la fois d'enseigner les outils en rapport avec le sujet et de découvrir les attentes globales de chacun pour mieux orienter la stratégie de travail.

Lors de la présentation qu’il a faite le 17 janvier, vous étiez 14 à y assister. Le premier atelier est prévu le 19 février de 15h à 17h30. Il sera

Voilà définies les orientations envisagées pour 2015.

A nous de mettre en œuvre les moyens pour y parvenir. Vous êtes toutes et tous les artisans de cette construction. L’association c’est votre association et vous avez à charge de la faire vivre et de la faire croître car sans vous elle ne serait pas.

Je voudrai pour finir remercier au nom de l’ensemble des membres, la nouvelle équipe municipale qui poursuivant sur la lignée de leurs prédécesseurs nous témoignent leur soutien et leur confiance.

Un soutien sans lequel nous ne saurions exister. Merci.

Nous voilà à nouveau réunis à l’entame de la 14ème année d’existence de l’association et je voudrai vous remercier toutes et tous pour votre participation à cette Assemblée générale qui témoigne de l’intérêt que vous portez à l’association et à son devenir.

J’associe à ces remerciements les représentants de la municipalité qui nous font l’honneur de leur présence et qui nous ont toujours assuré de leur soutien.

Nous avons innové aujourd’hui en préambule à notre AG en proposant deux groupes de réflexion l’un sur le bénévolat, le second sur les attentes des personnes malades et des proches. Nous aurons l’occasion d’entendre les rapporteurs des commissions de travail et peut être d’amorcer des échanges constructifs.

En ce temps qui nous rassemble aujourd’hui, il nous appartient d’avoir une pensée pour Jacqueline disparue tragiquement le 31 juillet et qui avait été durant plusieurs années avec son mari bénévole au sein de l’association.

Il convient également d’avoir une pensée pour Sandrine décédée le 1er octobre à l’âge de 45 ans. Elle était venue nous rencontrer avec une amie dans la cadre de notre permanence et avait participé à plusieurs prestations : groupe de rencontre, sophrologie et découverte du qi gong. Dans le cadre de la commission accompagnement, nous avions mené plusieurs tentatives de contacts qui sont demeurés sans réponses.

Sa disparition que j’ai appris incidemment m’a beaucoup attristé et a suscité un réel questionnement sur la difficulté d’accompagnement. Jocelyne écrivait « Ne soyons pas là les uns à côté des autres, mais soyons là les uns pour les autres et pas une fois, pas une heure, pas un jour, mais chaque fois que l’autre a besoin de nous ». Vaste programme qui résume certes notre vocation mais qui implique un constant travail sur soi. A défaut d’y parvenir, nous cherchons néanmoins à nous inscrire dans une dynamique d’entraide, de solidarité et de partage, valeurs que nous cherchons à promouvoir à travers nos différents projets.

Marquons un temps de silence pour nous souvenir et ayons une pensée pour toutes les personnes que nous avons connu au sein de l’association ainsi que toutes celles qui sont chères à nos cœurs.

Je voudrai en profiter pour remercier toutes les personnes de l’association qui ont répondu présentes fin janvier 2013 à la soirée au demeurant très émouvante organisée par la famille, en l’honneur de Fabienne décédée le 21 janvier 2012 à l’âge de 39 ans.

Il était important pour la famille d’être entourée dans ce moment douloureux du souvenir. Un an, c’est court, très court dans une traversée de deuil. Pour avoir revu la sœur de Fabienne lors d’une rencontre d’endeuillés, je puis vous assurer qu’elle était très émue par votre mobilisation. En son nom, je vous dis merci.

Lors de notre dernière AG, j’avais préconisé pour l’exercice 2013 une politique axée sur la rencontre du public ceci afin de créer du lien et de faire connaître l’association.

C’est dans ce cadre que nous avons réalisé les 4 et 5 mai une manifestation intitulée « Une main tendue » sur proposition de Chantal, elle-même s’inspirant du dessin sur une tuile offerte par Aïcha qui trône en bonne place à l’association.

Cette manifestation qui s’est déroulée sur deux journées, avait plusieurs objectifs faire découvrir l’association et ses prestations, informer, permettre l’expression et inscrire les membres et les visiteurs dans une dynamique participative.

Si nous avons réussi à la réaliser, c’est grâce à votre implication qui a été totale et je tiens à vous en remercier chaleureusement. Je souhaite associer à la réussite de cet évènement la municipalité de Behren et plus particulièrement le service culturel qui a mis à notre disposition les grilles caddies et le vidéoprojecteur.

Peut-être insuffisamment médiatisé, cet évènement n’a pas connu l’engouement qui aurait pu être le sien, mais il a néanmoins constitué une extraordinaire aventure dont je garde personnellement un souvenir particulièrement fort et riche et je ne pense pas être le seul dans ce cas. Comme le soulignait Colette lors de la réunion bilan le but de la manifestation n’était pas le nombre de visiteurs, mais la qualité et en ce sens je partage son avis lorsqu’elle évoque un bilan très positif et beaucoup de satisfaction des préparatifs à la réalisation.

Nous aurons tout à l’heure l’occasion de revoir le reportage réalisé par TV8.

Profitant de cette manifestation, nous avons mis en œuvre un projet que nous avons intitulé « la couverture solidaire ». Un projet né de la volonté de créer du lien en faisant participer de manière active les personnes à une réalisation collective mais aussi et surtout pour répondre à la demande de la maman d’Alexandre, un adolescent décédé à l’âge de 16 ans. Elle avait à cœur de venir en aide à une association « L’ARAME » de Strasbourg – Haute Pierre (Association Régionale d’action médicale et sociale en faveur d’enfants atteints d’affections malignes) Association qui avait soutenu son fils dans son combat contre la maladie. C’est ainsi que l’ensemble des acteurs de cette couverture ont tricoté et assemblé 576 carrés de 10cm. Elle a été proposée à l’estimation visuelle de son poids lors de la braderie de Grosbliederstroff et a permis de récolter la somme de 354 euros 60 qui a été reversée en intégralité à l’association l’ARAME.

Je voudrai ici remercier la maman d’Alexandre pour sa collaboration et sa grande simplicité.

Nous avons également édité à l’occasion de notre manifestation 200 marque pages avec les coordonnées de l’association, ceci afin de tenter de faire passer le message de son existence.

Mais l’action de l’association ne s’est pas arrêtée à cette seule manifestation, puisque nous avons été présents à différents marchés des saveurs les premiers mercredi du mois à Forbach, que nous avons participé au marché de Bousbach, à celui de Spicheren, à la braderie de Grosbliederstroff, sans oublier la tenue d’un chalet de Noël sur une durée d’une semaine à Forbach, et notre implication dans l’organisation de la conférence du professeur Gustave Nicolas Fischer spécialiste en psychologie de la santé qui s’est déroulée à Rosbrück fin juin, sur le thème de « La psychologie du cancer » - « Un autre regard sur la maladie et la guérison ».

A ces différentes actions, il faut ajouter la tenue du stand boissons gâteaux au loto des enfants ainsi que la tenue de la buvette lors de la représentation théâtrale « le voyage » de Belal Amar et ce grâce à Madame Lisa Heberle qui nous invite chaque fois avec beaucoup de gentillesse. Je tiens à la remercier même si elle n’est pas présente.

Ces différentes présences sur le terrain répondent aux objectifs évoqués plus haut : c’est-à-dire la rencontre du public et de médiatisation de l’association. Elles ont permis aussi de valoriser les travaux réalisés par les membres ainsi que les ventes afin d’assurer l’indépendance financière de l’association.

Si je devais dégager un bilan de cette façon de procéder, je le qualifierai de positif. Car souvent lors de nos présences de terrain nous réalisons un réel travail d’écoute tout comme nous le faisons lors des appels téléphoniques qui nous sont adressées, même si ces échanges demeurent souvent au stade de la rencontre ponctuelle.

Cette politique de rencontre du public, me paraît d’autant plus justifiée qu’une étude réalisée en 2012 et 2013 auprès de 515 patients en lorraine, fait apparaître que seuls 5% des personnes éprouvées par la maladie, avaient recours aux milieux associatifs.

Si nous pouvons acter cette réalité, je pense que pour l’exercice 2014, faire l’expérience d’une présence de terrain se limitant uniquement à l’écoute et à l’information sans vente, pourrait être une démarche à étudier et à mettre en place tant pour les personnes malades que pour les proches qui ont besoin d’être épaulés dans leur rôle d’aidant. Cela pourrait aussi être l’occasion de rencontrer des personnes prêtes à faire du bénévolat.

A charge pour nous de mener une réflexion plus approfondie sur le sujet.

Toujours au cours de l’exercice 2013, nous avons poursuivi notre objectif qui s’articule autour de trois axes

- proposer aux personnes éprouvées par la maladie un lieu et des prestations en capacité de les aider dans leur parcours et ainsi leur éviter que la solitude face à la maladie ne les confine à l’isolement.

- Ne pas faire de l’argent, un handicap dans l’accession aux prestations.

- Permettre aux personnes de s’inscrire dans une dynamique participative, en étant acteur au sein de l’association.

C’est ainsi qu’en 2013 non seulement l’ensemble des prestations ont été poursuivies mais de nouvelles ont vu le jour comme la pratique du qi gong, du yoga et de la relaxation les vendredis soirs à partir de 18h30 dans les locaux de l’ancienne mairie de Behren village. Si actuellement, nous sommes encore en phase de tâtonnement, c’est que le projet initialement prévu représentant un coût trop élevé a du être revu et adapté. En l’état actuel, il devrait y avoir une séance de yoga assurée par Sada Brahemi, une séance de qi gong tous les derniers vendredis du mois assurée par Anne Erbs et les autres séances consacrées au qi gong de la marche et à certains mouvements spécifiques et à la relaxation. Cette façon de procéder permettant de proposer une prestation ouverte à l’ensemble des membres et gratuite.

Si nous avons fait le choix du qi gong, c’est parce qu’il s’agit d’un art issu de la médecine traditionnelle chinoise accessible à toutes et tous quel que soit l’âge, qu’on soit sportif ou non.

De plus les techniques du qi gong peuvent s’effectuer debout, assis et même en posture allongée. « Il faut voir dans cette pratique comme une médecine naturelle qui agit sur les organes internes et sur le mental. Sa pratique régulière permet de garder une bonne santé, de traiter les organes affaiblis, d’évacuer le stress.

Autre nouveauté en 2013, la concrétisation d’un projet en gestation depuis un certain temps, concerne la publication du bulletin de l’association. Ce bulletin ayant comme objectif d’informer les personnes sur la vie de l’association, sur les actions passées et futures et sur les différentes prestations. Personnellement, je suis convaincu qu’il s’agit là d’un outil de communication indispensable pour faire circuler l’information au sein de notre association et au-delà. Le premier exemplaire qui vient de sortir, a été tiré à 60 exemplaires, pour un coût de 120 euros.8

Par contre, j’avais lors de notre dernière AG évoqué la tenue d’une conférence de Rosette Poletti sur le deuil. Cette conférence n’a pas pu se réaliser par manque de disponibilité de l’intervenante.

A signaler encore que nous avons fait en 2013, l’acquisition d’une tente barnum pour minimiser au maximum les contraintes matérielles et ainsi pouvoir être plus efficient sur le terrain. De fait la tente que nous avions n’était plus fonctionnelle et présentait de nombreuses défectuosités (investissement d’un coût de 583 euros).

Pour les perspectives de 2014, nous restons sur la lignée de 2013, avec quelques projets en gestation comme la création d’un atelier théâtre après le succès de la première tentative lors de notre manifestation du mois de mai. Chantal qui voudrait faire partager sa passion a consacré un article dans le bulletin et est en recherche d’actrices et d’acteurs pour vivre une expérience enrichissante et de dépassement de soi.

Autres projets, la mise en place d’un atelier peinture les vendredis après-midi pour les personnes malades, projet de Louisa qui aimerait elle aussi partager sa passion, tout comme elle souhaiterait partager son autre passion la cuisine.

Comme vous pouvez le constater, les idées ne manquent pas.

Mais pour pouvoir les réaliser, il est indispensable de clarifier les responsabilités des personnes souhaitant s’investir, afin de gagner en efficacité et parvenir à une répartition des tâches qui s’accorde avec les besoins au niveau de l’association et les possibilités des uns et des autres.

Aussi avons-nous entamé une clarification des responsabilités des personnes souhaitant s’investir. Certes, il ne s’agit pas de notre première tentative, mais il faut retourner à l’ouvrage, car rien n’est jamais acquis.

Pour information : Jeannette Kieffer aura à charge le rangement, la préparation des marchés ainsi que l’inventaire. Elle sera secondée par Emmanuelle Oddo.

Louisa s’occupera de l’organisation des marchés des saveurs et sera secondée par Christiane Back.

Louisa s’occupera également de l’activité peinture avec moi-même.

Emmanuelle prendra en charge le moment de convivialité lors des rencontres du lundi et sera secondée par Jeannette le cas échéant.

Evelyne s’occupera de fixer les prix pour les marchés, et sera présente pour la tenue des stands lors des différents marchés.

Le ménage sera dans un premier temps assuré par Evelyne et Louisa.

Cette clarification des responsabilités devra être renforcée afin que chaque personne qui souhaite et qui est en mesure de s’investir, s’engage à prendre en charge un domaine spécifique en rapport avec ses compétences et ses intérêts.

Il faut que nous parvenions à trouver au niveau organisationnel, la même efficacité que nous avons pour nos prestations.

En effet, on peut citer l’activité chant ou les tâches sont clairement définies, ce qui permet à cette activité de se dérouler de manière autonome grâce à l’investissement d’Annie Sépancy qui assure toute la logistique de l’activité et de Marie Christine qui dirige le groupe. Il en est de même des autres prestations qui ne pourraient exister sans cette rigueur.

Toujours pour l’exercice 2014, sont prévus la traditionnelle journée détente au chalet des amis de la nature de Petite Rosselle à la date du jeudi 29 mai, jour de l’ascension et une journée rencontre et partage au cours du 3ème trimestre, au foyer notre Dame de saint Avold avec un thème qui sera proposé par Colette, la poursuite des ateliers d’écriture qui ont toujours autant de succès et les rencontres des premiers jeudis du mois.

Enfin pour information, Chantal Coillard et moi-même allons certainement suivre la formation avec l’association « l’accompagnement » de Metz. Pour Chantal ce sera une nouveauté et elle rejoindra de ce fait la commission accompagnement. En ce qui me concerne, ayant déjà fait cette formation en 2002, ce sera une remise en cause à la fois personnelle et de mes acquis.

Cette formation est possible pour les personnes souhaitant s’investir dans l’accompagnement, avec cependant un recul nécessaire de deux années par rapport à sa maladie le cas échéant. Un entretien préalable a lieu dans les locaux de l’association l’accompagnement à Longeville les Metz pour étudier les motivations.

Concernant, les rencontres pour personnes endeuillées, elles seront poursuivies mais seulement sur Hombourg Haut, l’expérience tentée sur le secteur de Sarreguemines n’ayant pas été concluante.

Voilà pour les projets qui concernent ce nouvel exercice.

Les propositions d’activités créatrices, qu’il s’agisse de peinture, d’écriture, de théâtre ou autres sont des formes de soins complémentaires qui aident les personnes à remplir un rôle actif, à retrouver force et confiance en soi, du moins est-ce le but recherché et le sens des différentes prestations proposées.

Je terminerai en citant cette phrase de Chantal « Reprendre confiance et continuer la bataille ».

Merci

Fortement ébranlée par les décès d'Aldo le 13 décembre 2010, de Danielle le 18 décembre 2010, de Chantal le 27 janvier 2011, de Jocelyne le 28 mars 2011, l'association a vacillé et bien qu’elle n’ait pas sombré, elle a été grandement déstabilisée.

Et voila qu’en date du 21 janvier, c’est Fabienne qui nous quitte à l’âge de 39 ans, après avoir beaucoup lutté et beaucoup souffert tant physiquement que moralement.

Et si aujourd'hui leur présence nous fait cruellement défaut, et que nous devons nous résoudre au « plus jamais », nous n'avons d'autre alternative et ce quelque soit le degré de notre douleur ou de notre révolte que de continuer à les faire vivre à travers nous et de prendre le temps pour nous souvenir.

Prenant la mesure de la souffrance pouvant être celle des personnes confrontées à la perte d'un être cher, et faisant le constat de carence (du moins sur notre secteur géographique) dans la prise en charge des personnes endeuillées, l'association s'est interrogé sur ce qui pouvait être réalisé en matière d'accompagnement dans les situations de deuil tant dans le cadre interne que hors associatif.

Après avoir envisagé un certain nombre de possibilités, l'association a dans le cadre interne adopté le principe d'un temps d'échange systématisé en cas de décès à savoir une rencontre au siège de l’association le mardi de la semaine qui suit le décès à 17h30 et a retenu en externe le modèle des rencontres d'endeuillés sur la base des « cafés deuils » initiés par Rosette Poletti, présidente de l'association « Vivre son deuil » en Suisse.

De fait, s'agissant de temps de rencontre se déroulant dans des lieux publics, ouverts à tous, gratuits et sans aucun engagement, l'association pouvait être et rester porteuse du projet sans compromettre sa vocation première tout en renforçant son image d'entraide.

L'animation de ces cafés deuils a été confiée à Marie Christine Schrub et Monique Franck formatrices et formées à l'accompagnement des personnes endeuillées.

A l'heure actuelle deux cafés deuils ont eu lieu à Hombourg Haut sur la base d'une fréquence bimestrielle.

D'autres sont planifiés pour février, avril et juin.

Pour septembre, il est envisagé de les organiser en alternance avec le secteur de Sarreguemines-Bitche de façon mensuelle.

A noter que nous avons dans le cadre de la commission accompagnement évoqué la nécessité d’avoir en interne des personnes qui soient formées à l’accompagnement des personnes endeuillés étant entendu qu’il s’agit d’une réalité à laquelle nous sommes confrontés.

Lors de la dernière AG , une des priorités définie pour 2011 avait été de demander à toutes les personnes œuvrant au sein de l'association de participer à des actes de formations, ceci pour apprendre à se préserver soi et ce faisant à préserver l'autre, mais aussi pour favoriser les échanges et ainsi travailler à la cohésion de l'association.

Ce projet a vu le jour à Peltre en septembre 2011, ou un plus de dizaine de personnes ont participé à une journée « rencontre et partage » sur le thème de l'écoute. Journée animée par Marie Christine et Monique qui depuis plusieurs années déjà mettent bénévolement leurs compétences au service de notre association et nous accompagnent dans notre cheminement.

Cette journée unanimement appréciée mais à laquelle tout le monde n'avait pas pu participer, ne pouvait rester un acte isolé et se devait de s'inscrire dans un projet associatif plus vaste. Aussi et après réflexion, il a été décidé d’ouvrir ces journées à l'ensemble des personnes investies et fréquentant régulièrement l'association.

C’est ainsi que nous avons organisé en interne deux journées « rencontre et partage » au foyer Notre Dame de Saint Avold.

Deux journées, afin de ne pas faire du nombre un handicap et pour permettre une participation maximale.

Je tiens à remercier Colette et Albert qui ont animé ces journées pour leur investissement et pour tout le travail qu’ils ont accompli. Ils ont su rendre ces journées humainement très riches.

Je tiens aussi à vous remercier pour votre très forte mobilisation ( près de 90% de participation) que je traduis comme la volonté à vouloir vous inscrire dans une dynamique d'évolution et de réflexion.

Nul doute que ces journées ont contribués à mieux se connaître les uns les autres et à renforcer les liens entre les personnes.

Il appartiendra à la commission accompagnement d'en tirer les enseignements et de proposer une continuité.

Toujours, lors de la dernière AG, j'avais évoqué la fragilité de l'association et ce en raison d'une baisse de disponibilité de certains acteurs de l'association. Une fragilité qui avait entraîné en date du 1er novembre 2010 une revue à la baisse de notre fonctionnement et plus particulièrement l'arrêt des permanences à la mairie de Forbach et des mercredis à l'association. Nous avions également fait le choix de changer les rencontres hebdomadaires en rencontres bimensuelles.

Ces mesures que nous espérions transitoires sont toujours d'actualité.

Elles le sont d'autant que l'association ayant été confrontée depuis qu'elles sont entrées en vigueur, au décès de certains de ses membres a été grandement affaiblie. Un affaiblissement accentué par de nouvelles défections de bénévoles.

Elle cherche depuis à se reconstruire et si les actions que j'ai évoqué (café deuil, journées rencontre et partage) ont été menées c'est parce qu'elles étaient nécessaires pour aider à la reconstruction.

Autre action, l'ouverture d'un atelier tricot à partir de septembre 2011 en hommage à Joccelyne qui avait proposé et démarré cet atelier avec Cornélie en 2008.

En parallèle à ces actions, l’association a continué à mener ses différentes activités comme la traditionnelle journée détente. Une journée pour laquelle nous avons innové en faisant nous même le repas.

A cet égard, je tiens à remercier Aicha qui a été la maitresse d’œuvre d’un couscous unanimement apprécié. J’associe à ces remerciements l’ensemble des personnes qui ont contribué au succès de cette journée.

A signaler également que des travaux de rénovation ont été commencés dans l’appartement que nous occupons après avoir eu l’assurance de la municipalité que le local nous restait acquis.

Je profite de cette occasion pour leur adresser nos remerciements pour leur soutien sans lequel nous ne saurions exister.

Nous pourrions aujourd'hui reprendre notre fonctionnement antérieur mais dans le contexte actuel, vouloir mener les mêmes activités avec moins de monde, correspondrait à accroitre la surcharge de travail des personnes investies avec comme conséquence directe l’épuisement et la spirale de la démotivation.

Je crois qu’il est important de ne pas agir dans la précipitation, mais bien au contraire de prendre le temps de la réflexion et d’avancer ensemble sans empressement mais avec détermination tout en maintenant notre fonctionnement actuel et les différentes prestations qui y sont rattachées.

Le constat c’est que nous ne pouvons pas continuer à réformer en sachant que nous n’avons pas le potentiel humain pour y parvenir et en sachant que ce potentiel est déjà limite voir insuffisant pour assurer la gestion du quotidien.

Actuellement comme je viens de l’évoquer, nous manquons de bénévoles engagés et responsables pour satisfaire à l’ensemble des exigences de l’association.

Se définir comme bénévole, c’est s’inscrire dans un engagement non pas ponctuel ou épisodique mais au contraire dans un engagement sur la durée avec des prises de responsabilités dans un esprit de cohésion.

Aussi faire de 2012, une campagne de recrutement de nouveaux bénévoles s’avère être une priorité.

J’avais déjà défini cette priorité en 2011, mais les évènements n’ont pas permis de le réaliser.

Ce recrutement est d’autant plus indispensable qu’avec le vieillissement des acteurs engagés dans l’association depuis de longues années, l’association n’est pas à l’abri de nouvelles défections qui pour certaines sont déjà plus ou moins annoncées.

Il est temps après onze années d’existence de repenser le fonctionnement de l’association non pas sur le fond mais sur la forme et de repartir sur de nouvelles bases avec du sang neuf.

Si nous souhaitons pérenniser l’association, il nous faut prendre un nouveau départ requérant une démarche participative de l’ensemble des acteurs intéressés par ce nouveau chantier.

En fait, nous ne pouvons réussir notre mutation et j’en suis intimement persuadé que si les différents acteurs comprennent et partagent le sens et le bien fondé des actions menées et s’investissent dans leur réalisation.

Il s’agit d’un chantier important, pour lequel les modalités d’organisation pratiques restent à définir mais qui nécessitera de la part de ceux qui souhaitent y participer un investissement réel.

La première étape devra consister à poursuivre et achever, le travail d’inventaire, de rangement, de classement et d’informatisation des données, un préalable indispensable avant toute autre mise en œuvre. Un travail à réaliser rapidement afin que nous puissions attaquer la phase de reconstruction.

Maintenant, il n’est pas garanti que nous trouvions des personnes souhaitant s’investir au sein de notre association. Mais ne pas y parvenir mettrait l’association en péril pour la bonne et simple raison que cela impliquerait que l’association continue de reposer toujours sur les mêmes personnes au demeurant de moins en moins nombreuses et finirait à terme par se scléroser.

Je ne disais pas autre chose lorsqu’en 2011 j’écrivais : « Quand une association ne repose que sur certaines personnes, elle est condamnée à disparaitre avec les dites personnes.

Or ce qui est fondamental, c’est que l’association survive aux personnes et que les acteurs soient interchangeables de manière à ce que le fonctionnement ne soit pas remis en cause lorsqu’il y a défection d’un ou plusieurs protagonistes. »

Dans l’immédiat, il faudrait que l’association connaisse déjà en interne les personnes prêtes à coopérer au projet de restructuration.

A cet égard, il serait judicieux de profiter de ce que nous sommes réunis aujourd’hui pour que les personnes qui souhaitent adhérer activement au projet se fassent connaitre.

En clair, il s’agira de réfléchir en commun, nouveaux bénévoles et acteurs actuels afin de s’accorder autour d’un projet cohérent, en adéquation avec les réalités et les besoins, mais surtout rendu viable par l’investissement des participants et le partage des taches à accomplir.

Car discuter un projet quelque soit sa nature ne sert à rien si les personnes impliquées ne s’attachent pas à le faire vivre et si les responsabilités prises ne sont pas réalisées.

L’important étant que dans la démarche qui sera la notre nous ayons toujours présent à l’esprit la vocation de l’association qui est d’être aidante pour les personnes malades et leurs proches. Une aide centrée sur la personne et dans cette mesure toutes les actions menées devront découler de cet objectif.

L’association a été créée pour permettre aux personnes éprouvées par la maladie de sortir de l’isolement, de pouvoir se ressourcer en participant à divers ateliers, de pouvoir se libérer par la parole et d’accéder à diverses prestations sans faire de l’argent un handicap supplémentaire.

Il s’agit là des fondamentaux.

A charge pour nous de parvenir à insuffler une nouvelle dynamique en restant fidèle à l’objet de l’association qui est l’accompagnement des personnes malades et de leurs proches.

Nous voilà à nouveau réunis à l’occasion de notre assemblée générale encore sous le choc pour celles et ceux qui les ont connu, des départs de Danielle d’Aldo et de Chantal emportés par la maladie après avoir énormément souffert, tant lutté et tant espéré.

Des deuils qui nous plongent dans la consternation, l’incompréhension voire la révolte.

Des deuils qui nous renvoient à notre impuissance, mais aussi à notre propre finitude.

Que dire sinon leur rendre hommage en marquant un temps de recueillement pour nous souvenir de tous les moments de partage que nous avons été amenés à vivre avec eux et les assurer qu’ils continueront à vivre dans nos cœurs.

Que faire si ce n’est les remercier pour leurs leçons de dignité et de grande authenticité dans l’adversité.

Durant ce temps de recueillement, il nous appartient d’avoir une pensée pour toutes celles et ceux qui sont partis depuis la création de l’association et qui ont tous enrichi nos vies.

Je pense à Jeannette, Tibé, Roland, Julien, José, Christa, Liliane, Isabelle, Joël, Francine, Monique, Maria, Christian, Elisabeth, Marie Laure, Anne Sophie ainsi qu’à toutes les personnes de notre entourage ayant été ou étant éprouvées par la maladie.

Ayons également une pensée pour leurs proches qui ont été ou qui sont à leurs cotés, témoins impuissants de leur souffrance, en souffrance de les voir souffrir.

Pour tragiques et déstabilisantes que soient ces pertes, il est important qu’elles apportent du sens à nos existences et nous aident à progresser dans nos rapports avec les autres, mais aussi et surtout qu’elles nous enseignent l’humilité en prenant conscience de notre petitesse dans la mission que nous nous sommes assignés il y a dix ans.

Une mission pour laquelle un travail sur nous même, sur nos émotions est indispensable pour gagner en sérénité et parvenir à dépasser notre propre angoisse face à la mort.

Un tel travail ne pouvant se faire qu’au travers de formations au demeurant indispensables pour pouvoir réaliser un réel travail d’accompagnement.

Ce travail s’il a été entamé par les personnes de l’accompagnement, doit être poursuivi mais aussi étendu à l’ensemble des personnes bénévoles de l’association car il est du rôle de l’association de garantir à la fois le bien être, la sécurité des personnes qui s’engagent dans le bénévolat et de protéger les personnes confrontées à la maladie.

La bonne volonté, la générosité ne suffisent pas, aussi une des priorités pour 2011 sera de demander à toutes les personnes qui œuvrent ou qui souhaitent œuvrer bénévolement au sein de l’association de participer à des actes de formation.

Se former ne signifie pas qu’on souhaite devenir accompagnant. Se former, c’est en premier lieu apprendre à se préserver soi et ce faisant à préserver l’autre.

Se former c’est apprendre la juste distance qui permet d’agir sans souffrir.

Se former c’est instaurer des temps de rencontres, donc favoriser les échanges et ainsi travailler à la cohésion de l’association.

Nous avons la chance de pouvoir compter sur le savoir faire de Marie Christine et de Monique, formatrices qui sont déjà intervenues au niveau de l’association et qui ont toutes les compétences pour nous aider dans notre démarche.

Il est temps de réduire le clivage entre bénévoles et bénévoles accompagnants afin de tendre vers une démarche qualitative qui ne pourra être que profitable à l’association.

Créée, en décembre 2000, l’association Entr’aide cancer a été tout au long de ces dix années, une formidable aventure humaine.

Une aventure qu’il nous appartient de poursuivre, pour continuer à promouvoir et à affirmer les valeurs d’’entraide et de solidarité qui caractérisent l’association, mais aussi pour apporter notre contribution à l’évolution des mentalités dans la prise en charge des personnes éprouvées par la maladie.

Pourtant, malgré ses dix années de fonctionnement, l’association demeure fragile et l’année 2010 aura été témoin de cette fragilité.

Une fragilité liée à une baisse de disponibilité de certains acteurs de l’association ce qui a entrainé une revue à la baisse du fonctionnement effective depuis le 1er novembre dernier.

C’est ainsi que les permanences à la mairie de Forbach et celles des mercredis après midi ont été supprimées, et que les temps de rencontre hebdomadaires ont été ramenés à deux rencontres mensuelles afin de mettre en adéquation notre fonctionnement avec nos possibles sans renier notre ligne de conduite.

Il s’agit de mesures que nous espérons transitoires mais néanmoins indispensables dans le contexte actuel.

A noter que toutes les autres prestations de l’association n’ont pas été concernées et ont continué et continuent de fonctionner normalement – atelier d’écriture – chant – reiki – sophrologie – travail avec la psychologue etc….. . Prestations qui sont toujours autant plébiscitées et qui sont des temps d’ancrage pour les participants. Et si les temps de rencontre ont été réduits, leur fréquentation n’a pas fléchi pour autant ce qui prouve si besoin est la nécessité de ses moments privilégiés.

Par ailleurs, les marchés et les participations à diverses manifestations n’ont pas non plus été affectés par les mesures prises.

J’en profite pour remercier toutes les personnes qui se sont investies et qui continuent à s’investir permettant ainsi à l’association de poursuivre ses activités.

Pour en revenir aux mesures prises, une première dans notre parcours associatif, elles mettent en évidence ce qui a déjà été évoqué lors de différentes AG à savoir le manque de personnes impliquées dans le fonctionnement.

Quand une association ne repose que sur certaines personnes, elle est condamnée à disparaitre avec les dites personnes.

Or ce qui est fondamental, c’est que l’association survive aux personnes et que les acteurs soient interchangeables de manière à ce que le fonctionnement ne soit pas remis en cause lorsqu’il y a défection d’un ou plusieurs protagonistes.

Aussi est-il impératif que tous les acteurs actuels réfléchissent sur les mesures à mettre en œuvre pour pérenniser l’association.

Il n’y a pas de secret cela passe à la fois par l’investissement de nouveaux membres qui souhaitent continuer à porter le projet et par l’investissement et la prise de responsabilités des membres actuels pour réamorcer une dynamique mise à mal par la prise de distance de certains membres.

Lorsque j’évoque cette prise de distance, je pense plus particulièrement à Hélène qui pour des raisons de possibilités réduites a été contrainte de limiter ses activités et à moi-même qui ait été contraint de prendre de la distance pour accompagner mon épouse dans sa maladie.

J’ai évoqué lors d’une réunion, ma décision de me retirer de ma fonction de président n’ayant plus actuellement la disponibilité nécessaire pour gérer l’association. Ne sachant pas de quoi demain sera fait, je ne suis pas en mesure de spéculer sur un futur incertain.

Aussi serait-il judicieux que quelqu’un accepte de remplir cette fonction.

A défaut de candidat, je veux bien poursuivre cette tâche sans pouvoir toutefois donner de garanties quand à l’avenir.

Je sais pour en avoir échangé avec certains que la volonté de se mobiliser pour continuer est présente encore faut-il transformer cette détermination en implications concrètes.

Si le travail ne manque pas, il faudra faire preuve de réalisme et avoir les ambitions en rapport avec nos capacités.

Cette nouvelle donne n’est pas négative dans le sens ou il s’agit d’un signal d’alarme qui interpelle l’ensemble des membres.

Il s’agit à présent de rebondir et d’inscrire l’association dans une nouvelle dynamique avec le souci constant d’être en adéquation à la fois avec notre objet « l’accompagnement des personnes éprouvées par la maladie du cancer » et la demande et les attentes des personnes concernées.

Je tiens cependant à souligner que l’année 2010 malgré des mesures qui s’apparentent à des régressions a été une année riche sur le plan de l’aventure humaine et en ce sens l’association n’aura pas failli à sa vocation. Il y a eu au cours de cette année des temps très forts, des temps de grande humanité et de grande authenticité.

Car 2010 a été une année particulièrement éprouvante pour l’association.

Nous avons la chance en tant qu’association et je ne le répéterai jamais assez de pouvoir bénéficier des moyens logistiques nécessaires à la réalisation de notre objet et ce grâce au soutien de la municipalité, un soutien sans lequel rien ne saurait être possible et je tiens à remercier ses représentants pour cette collaboration qui nous touche vraiment.

En ce qui concerne les perspectives d’avenir, je crois que nous devons axer notre travail dans trois directions à savoir :

- faire appel à Marie Christine et Monique pour négocier la mise en place d’une formation pour l’ensemble des bénévoles en ayant une exigence de participation et d’assiduité.

- demander à chacun des bénévoles de l’association de s’investir non pas de manière ponctuelle mais sur le long terme et de prendre en charge un secteur d’activité. Pour ce faire, lister les différentes tâches à accomplir.

- rechercher de nouvelles personnes qui souhaitent s’investir au niveau de l’association pour renforcer l’équipe en place.

Naturellement, il convient de continuer à proposer les différentes prestations de l’association sans jamais perdre de vue l’objectif de l’association qui est d’accueillir les personnes éprouvées par la maladie du cancer. Et comme je l’ai exprimé lors de l’AG en 2010, il est essentiel que l’association demeure un lieu d’accueil, de ressourcement et de convivialité ou toute personne puisse être entendue, être existée et où la disponibilité à l’autre soit une réalité.

La formation des bénévoles devrait contribuer à parfaire cet objectif.

Toutefois, elle ne se révèlera pas suffisante, il faudra l’accompagner par la mise en place de groupes de paroles pour permettre l’évocation des difficultés et le travail sur les émotions pour la sécurité psychique de chacun.

Maintenant, il appartient à chacun de se responsabiliser, de se positionner pour continuer à faire vivre cette aventure humaine.

Merci.

Nous voilà à nouveau réunis en ce début d’année nouvelle à l’occasion de notre assemblée générale et je voudrai en profiter pour vous souhaiter à vous et à ceux qui vous sont chers, de trouver tout au long de cette année les forces vives et les ressources intérieures pour vivre les situations qui seront les vôtres.

Si nous sommes rassemblés aujourd’hui c’est à la fois pour marquer notre attachement à l’association et pour afficher notre détermination à vouloir poursuivre la formidable aventure humaine basée sur l’entraide et sur la solidarité, entamée il y aura bientôt dix ans.

Mais, c'est aussi pour rendre hommage à toutes celles et ceux que nous avons connu et qui nous ont quitté, en marquant un temps de recueillement pour nous souvenir de notre vécu partagé.

Depuis la création de l'association, certaines personnes ont dépensé beaucoup d’énergie pour donner corps à l’association, pour la faire évoluer.

Elles ont été rejointes au fil des années par de nouvelles personnes, alors que d’autres prenaient du recul par rapport à leur engagement initial.

Aussi voudrai-je remercier aujourd’hui toutes les personnes qui s’investissent dans l’association et qui la font vivre et progresser, pour donner au terme « Entraide » tout son sens.

Car chacune par sa présence enrichit l’association de son savoir être et de son savoir faire.

Au terme de sa neuvième année de fonctionnement, force est de constater que l’association de par votre participation de plus en plus active, avance lentement sur la voie de la répartition des tâches à accomplir, sur la prise de responsabilités et commence petit à petit à se structurer.

Certes le chemin est encore long et l’association demeure encore fragile mais l’investissement des uns et des autres est un signe positif et encourageant.

L’important c’est nous convergions tous dans une même direction afin de ne pas disperser nos efforts et que nous puissions solidairement nous relayer pour parvenir ensemble à réaliser les tâches à accomplir.

Il nous appartient en 2010 de poursuivre et de renforcer ce processus et de tenter de le structurer.

Car, il ne faudrait pas que les personnes qui se mobilisent et qui consacrent temps et énergie pour l’association finissent par s’épuiser et se démotiver.

Nous avons en tant qu’association la chance d’avoir le soutien de la municipalité de Behren, un soutien qui nous honore et qui ne se dément pas depuis des années. En mettant à notre disposition les ressources matérielles nécessaires à notre fonctionnement, la municipalité nous permet de centrer notre action sur l’objectif de l’association qui est d’accueillir et d’être présent pour les personnes qui se battent au quotidien.

Permettre la rencontre, mettre en lien, accueillir la parole, partager des moments de grande intensité, proposer des prestations en capacité d’apporter un mieux être ou d’oublier l’espace d’un instant sa souffrance, tels sont nos objectifs.

Il s’agit d’une mission difficile pour laquelle nous avons encore beaucoup à apprendre pour nous améliorer en profondeur afin de faire de la rencontre avec l’autre un moment unique.

Au cours de l’année 2009, nous avons fait appel à deux formatrices Marie Christine et Monique pour nous aider à progresser dans notre démarche d’accompagnement et de gestion.

Elles interviennent bénévolement et c’est une aubaine pour l’association.

Les différentes rencontres qui ont eu lieu avec les bénévoles de l’association ont été unanimement appréciés et ont permis de réelles avancées en permettant l’expression et la clarification des attentes de chacun.

Il est souhaitable que ces rencontres soient poursuivies car elles me paraissent vitales pour aider l’association dans sa réflexion. Pouvoir bénéficier d’un regard extérieur est une chance pour continuer à évoluer en prenant conscience d’aspects que nous finissons par ne plus voir avec le temps. Il faut savoir se faire aider et faire preuve de modestie, c’est ainsi que l’association progressera dans la démarche qui est la sienne pour le mieux être de tous.

Nous avons en 2009 réalisé un certain nombre d’actions comme notre participation à la table ronde sur le thème de la cancérologie à l’IFSI de Forbach. Table ronde à laquelle ont participé Jocelyne en tant que coordinatrice accompagnée de Louisa et de Danielle.

Nous avions souhaité qu’une personne proche puisse témoigner de son vécu, mais personne ne s’étant manifesté cela ne s’est pas concrétisé. La proposition reste d’actualité et si quelqu’un souhaitait apporter sa contribution au débat pour exposer le point de vue du proche, il serait le bienvenu.

Il faudrait également que les personnes qui acceptent de témoigner se fassent connaitre.

Autre action et non des moindres, fut l’organisation d’une conférence grand public sur le thème des polyamines.

Avec le recul, il apparait en ce qui me concerne que l’organisation de cette conférence ait été une erreur, bien que de nombreuses personnes y aient assisté.

Erreur parce que le conférencier n’était pas à la hauteur de la prestation que nous étions en droit d’attendre, erreur aussi parce qu’il aurait fallu dans un premier temps s’adresser aux professionnels de la santé et non au grand public.

Nous avons voulu rattraper cette erreur en organisant une seconde conférence réservée aux professionnels de la santé, mais ils n’ont pas répondu favorablement à l’invitation qui leur a été faite. Je souhaite ici remercier Danielle qui s’est chargée de recenser les médecins, les pharmaciens et de faire toutes les étiquettes d’adresse pour l’envoi des invitations.

2009 a été également le démarrage des groupes de paroles animés par Madame Goetschy Roselyne, psychologue. Nous avions souhaité délocaliser cette prestation pour la rendre plus accessible à toutes les personnes éprouvées par la maladie. Il se trouve que cette prestation n’a été que peu plébiscitée et plusieurs séances ont été annulées pour défaut de participants. Une séance est prévue en janvier mais il nous appartient de nous poser la question de la pertinence de cette prestation qui ne semble pas correspondre aux attentes des personnes.

Pourtant, nous constatons au travers des rencontres organisées par ailleurs, dans un cadre formel ou informel que le besoin de parler est réel. A charge pour l’association de réfléchir sur la manière dont elle peut répondre au besoin de parler autrement que dans le cadre structuré d’un groupe de paroles.

Un autre moment de grande intensité a été le concert donné en l’église de Behren par les amis du chant de Hundling et le chœur d’Emmanuel de Spicheren au profit de notre association.

De remarquables prestations, mais la séquence la plus émouvante a été la prestation de la chorale de l’association, un moment qui restera un moment de très grande émotion.

Merci à toutes les choristes.

En ce qui concerne 2010, les chantiers à mettre en œuvre ne manquent pas.

Mais le plus important dans leur mise en œuvre, c'est de ne jamais perdre de vue l'objectif de l'association qui est d'accueillir les personnes éprouvées par la maladie du cancer et qu'en conséquence toutes les actions, activités, prestations étaient à destination exclusive des personnes concernées. Il nous appartient de défendre ce principe et ne pas déroger à cette règle qui constitue la base de notre association.

En projet, un atelier de gymnastique douce en collaboration avec le judo club de Behren. Les modalités pratiques restant à définir.

En projet également, un temps de retrouvailles en plus de la traditionnelle journée détente.

Ces projets complètent le panel d’activités déjà en place qui demeurent d’actualité même si certaines ne sont plus plébiscités actuellement comme le reiki ou encore le maquillage pour défaut d’animatrice. Maintenant le fait que certaines activités soient en veille ne signifie pas pour autant qu’elles soient abandonnées.

Les autres chantiers concernent, la rédaction du règlement intérieur, la révision des statuts de l'association et leur actualisation, ainsi que le bulletin de liaison de l'association.

Mais ce qui doit primer pour l’association, ce n’est pas tant ses prestations qui ne sont qu’un moyen pour permettre la relation avec l’autre, mais c’est essentiellement la qualité et l’authenticité de la relation que nous pouvons avoir avec les autres.

Dans un monde ou tout va vite, ou l’on a plus le temps, ou l’on est plus dans le paraitre que dans l’être, dans l’efficacité, la rentabilité et les statistiques, il est primordial que l’association prenne ses distances par rapport cette conception déshumanisée pour demeurer un lieu d’accueil, de ressourcement, de convivialité ou toute personne puisse être entendue, être existée et ce sans jugement et ou la disponibilité à l’autre soit une réalité.

Nous sommes ou nous avons été, pour la plus part d’entre nous, confronté à la maladie en tant que malade ou en tant que proche. De ce fait, nous savons comme l’écrit Bernard Dutant : « combien la maladie implique un réaménagement des priorités, des valeurs, un questionnement sur le sens de la vie et des épreuves à affronter, cela ne se fait pas seul et est à partager ».

Cependant, beaucoup de personnes savent que l’association existe, beaucoup sont confrontées à la maladie du cancer et vivent des situations de détresse, mais somme toute assez peu de personnes osent franchir le pas pour sortir de l’isolement et risquer la rencontre de l’autre.

Ceci étant, il est de notre rôle de continuer à être présent pour les personnes qui frapperont à la porte de l’association.

A l’aube de cette nouvelle année, je voudrai commencer par vous présenter à toutes et à tous mes meilleurs vœux et vous souhaiter d’avoir l’énergie et la force pour apprécier et savourer tous les moments de bonheur et de joies qu’ils soient petits ou grands que vous serez amené à vivre.

Je voudrai associer à ces vœux toutes les personnes qui malgré elles ne peuvent partager ce temps fort de l’association.

Nous clôturons huit années de fonctionnement de l’association.

Huit années au cours desquelles l’association n’a cessé de se construire, d’évoluer, de se remettre en cause et d’innover avec le souci constant d’être en adéquation à la fois avec sa vocation « l’accompagnement des personnes éprouvées par la maladie du cancer » et la demande et les attentes des personnes concernées.

Des années au cours desquelles l’association a été confrontée à des départs prématurés, des départs générateurs de souffrance, d’incompréhension, de révolte.

Des départs qui ont été autant de leçons d’humilité, autant de prises de conscience de notre petitesse dans la mission que nous nous sommes assignée et qui doivent nous inciter à la plus grande des modesties.

L’année 2008 ne nous aura pas épargné, puisqu’au printemps, Elisabeth nous quittait après neuf années de combat contre la maladie.

Prendre le temps de se recueillir en se souvenant de tous les moments de vie partagés est notre manière de lui dire qu’elle continue à vivre à travers nous. Un message que nous adressons à toutes celles et ceux que nous avons connu et avec qui nous avons vécus des moments de grande intensité.

Au découragement légitime, aux interrogations inévitables, il nous appartient d’opposer notre détermination à poursuivre et à renforcer le combat au coté des personnes en souffrance.

Nous avons pendant de longues années fonctionné en intra, c’est-à-dire que l’ensemble des prestations étaient réservées aux seules personnes membres de l’association.

Si cette politique a été nécessaire et indispensable, elle ne se justifie plus. Elle se justifie d’autant moins que l’association a gagné en maturité et qu’elle dispose actuellement d’un potentiel humain et matériel ainsi que de savoirs faire et de savoirs être qui dépassent les besoins associatifs actuels.

Aussi est il de notre devoir de rompre avec une attitude attentiste, attitude qui si elle perdure risque d’asphyxier le fonctionnement associatif. En effet, en nous satisfaisant d’un fonctionnement routinier, figé, sans prise de risque, nous engendrons non seulement un renfermement sur nous même, avec tout le lot de dysfonctionnements qui en découlent mais nous risquons de nous éloigner de ce qui est la raison même de notre association.

Nous avons une mission d’accueil, d’accompagnement, d’entraide envers toutes les personnes touchées par la maladie et toutes nos actions, toutes nos activités, toutes nos prestations doivent répondre à ces critères et sont pensées en ce sens.

Si en 2008 nous avons esquissé une amorce de rupture avec un fonctionnement en interne dans la mesure où les prestations de l’association devenaient accessibles à toutes les personnes éprouvées par la maladie et ce sans contre partie, il nous appartient de renforcer cette orientation au cours de ce nouvel exercice.

Ce changement de politique, s’inscrit dans la logique d’évolution associative. Tout élément qui bouge est un élément vivant et réussir c’est oser prendre des risques.

L’objectif de l’association est et doit rester l’accompagnement des personnes éprouvées par la maladie. L’association « Entr’aide cancer » a pour vocation d’être au service de toutes les personnes frappées par la maladie et leur garantir leur liberté est un gage de respect.

Le danger à mon avis serait au risque de me répéter, de rester replié sur nous même, de vivre dans une sorte d’auto satisfaction qui à terme va peu à peu vider l’association de sa raison d’être.

Il est temps de redonner du sens à nos actions, à toutes nos actions. Et redonner du sens c’est s’inscrire dans une dynamique de réflexion pour faire évoluer les actions menées en les mettant en adéquation avec la réalité tout en demeurant fidèle avec les objectifs de l’association.

Mais si la réflexion est une condition nécessaire elle n‘est pas suffisante. Il faut mettre les réflexions, les décisions par écrit afin d’une part de sortir d’un flou qui laisse la porte ouverte aux interprétations et d’autre part pour avoir une base de travail sur laquelle on puisse à la fois s’appuyer et faire évoluer.

L’association n’a de sens que si l’ensemble des personnes bénévoles collaborent pleinement à cet objectif pour donner à l’association son plein essor.

Je ne doute pas une seule seconde de l’investissement nécessaire pour parvenir à un fonctionnement plus efficient et plus structuré, pourtant, il s’agit d’une mise en œuvre indispensable. Indispensable, parce que le défaut de règles, de clarification génèrent des confusions, des discussions stériles préjudiciables à la bonne harmonie.

Ce chantier auquel nous travaillons depuis de longues années nous avons du mal à le concrétiser.

Et les avancées réalisées en 2008 dans ce domaine précis ne sont pas à la hauteur des axes de travail énoncés lors de la dernière AG.

Pour mémoire, trois axes de travail avaient été définis à savoir :

-1 Clarifier et préciser l’engagement de chacun au sein de l’association en recherchant la participation active des bénévoles dans les divers secteurs d’activités tout en optimisant le potentiel humain de l’association.

De la réalisation de cet axe de travail dépend l’évolution de l’association et si chaque bénévole a conscience qu’il doit s’engager dans un domaine spécifique, nous pourrons je pense réaliser des avancées significatives.

Le bénévole par définition est une personne qui met du temps, des compétences, au service d’une cause qui lui tient à cœur en l’occurrence au service des personnes éprouvées par la maladie.

Au niveau de l’association, le travail ne manque pas et chacun à de quoi pouvoir s‘investir.

De l’entretien des locaux, à tout ce qui relève de la bureaucratie ( rangement et classement des documents), en passant par l’étude et les recherches sur les droits des personnes malades, sur le travail de collaboration avec d’autres associations locales ou poursuivant un même but, sur la gestion de tout ce qui relève des assurances, sur la gestion du site internet, sur la rédaction du règlement intérieur, sur la réalisation d’un bulletin associatif, sur la recherche de personnes relais auprès des instances officielles, sur la rencontre avec des personnes de terrain assistantes sociales, avec les services d’aides à la personne pour voir quelle aide nous pouvons apporter, sur la réflexion de voir comment nous pouvons aider des personnes en détresse sans moyen de locomotion etc…

Cette liste est loin d’être exhaustive.

Mais si nous voulons avancer et être efficace, il est essentiel que chaque personne se définissant comme bénévole apporte sa contribution à l’édifice non pas dans l’ensemble des domaines mais dans un domaine spécifique.

Pendant de longues années, j’ai martelé le discours de la mise en place de groupes de travail sans jamais pouvoir aboutir.

Il n’y a pas de secret, si nous souhaitons avancer, si nous souhaitons poursuivre la formidable aventure humaine qui est celle de l’association, il faut la mobilisation de toutes et de tous. Une mobilisation qui incite à faire sérieusement son travail sans se prendre au sérieux.

Le second axe défini concernait la rédaction des règles de fonctionnement fixant les modalités pratiques de fonctionnement sujet déjà évoqué mais qui reste d’actualité.

Nous ne pouvons faire l’impasse d’un règlement intérieur, même s’il s’agit d’un travail fastidieux. Plus complexe, mais néanmoins nécessaire est la réactualisation des statuts qui régissent l’association.

Le troisième axe , je l’ai également évoqué puisqu’il s’agissait de redonner aux différents temps de fonctionnement leur spécificité et les faire évoluer.

Pour faire évoluer les activités, il s’agit déjà de dresser un état des lieux et d’en tirer les conséquences afin de ne pas s’inscrire dans une obstination qui irait à l’encontre de toute logique.

Au cours de l’année 2008, nous avons innové en proposant un atelier d’écriture après que quelques personnes aient été initiées à cette technique par jean Yves Revault auteur de « La guérison par l’écriture ».

Cet atelier d’écriture fonctionne depuis à un rythme régulier et avec une grande richesse émotionnelle.

Nous avons également permis à des personnes non membres mais ayant fait appel à l’association de pouvoir bénéficier des prestations de l’association.

Toutefois, certains projets envisagés pour 2008 n’ont pas vu le jour comme le projet d’organiser une conférence sur le thème de « La parole peut-elle être thérapeutique? » conférence pour laquelle nous avions mandaté et rencontré le psychanalyste Monsieur Vidit Jean Pierrre.

Ce projet a avorté en même temps que d’autres actions que nous avions voulu mettre en place en raison d’une collaboration avec une professionnelle du paramédical qui n’a pas pu se concrétiser.

Pour 2009, les projets ne manquent pas. Ils sont la conséquence des constats que nous avons pu opérer et résultent de notre détermination à vouloir faciliter la rencontre avec les personnes déstabilisées par la maladie.

La politique qui s’esquisse sera une politique décentralisée c’est-à-dire qu’en des lieux autres, neutres, l’association va proposer des temps de rencontre à thèmes - groupes de paroles - atelier d’écriture ou autres…. Des temps ouverts à toutes les personnes malades ou proches sans conditions de participation.

Ceci étant, le fonctionnement actuel de l’association n’est pas remis en cause, car il est vrai que nous ne devons en en aucun cas occulter la dimension d’appartenance à un groupe qui constitue un soutien indispensable, une nécessité.

Aussi est-il de notre devoir de construire de manière à intégrer dans notre fonctionnement futur l’ensemble des données que nous serons à même de constater. Nous n’avons pas la science infuse. A charge pour nous d’être à la hauteur pour faire évoluer l’association en instaurant un dialogue constant et en étant à l’écoute des demandes.

Des contacts sont en cours pour concrétiser ce projet, contacts qui se situent à deux niveaux à savoir au niveau matériel recherche d’une salle accessible susceptible de nous accueillir et rencontre de professionnels pouvant nous aider dans notre démarche d’ouverture et garantir la professionnalisation des actes menés.

Il s’agit pour l’association d’offrir des prestations de qualité pour le seul intérêt des personnes éprouvées par la maladie et dans cette optique de rétribuer les interventions des professionnels comme nous l’avons toujours fait.

La difficulté c’est de trouver des professionnels qui puissent nous facturer leurs interventions donc de trouver des professionnels exerçant en libéral.

Pour l’heure, j’ai pris contact avec le responsable du foyer de Marineau, une personne au demeurant fort sympathique et particulièrement accueillante, disposée à nous allouer un local facile d’accès.

Des contacts vont également avoir lieu avec une psychologue.

Il s ‘agira bien sûr de travailler sur la planification dès lors que nous aurons avancé dans la réalisation du projet.

Des contacts avaient été pris avec le centre du Burgof mais vite abandonnés vu les tarifs de réservation pratiqués.

Je pense qu’un réel travail de médiatisation sera nécessaire pour parvenir à concrétiser nos intentions.

Une autre nouveauté sera de réaliser une conférence grand public. Conférence prévue le 6 février dans la salle sous la mairie de Forbach.

Le thème sera « Une nouvelle thérapie nutritionnelle » conférence qui sera animée par le docteur Philippe Fiévet.

Le seul problème c’est que cette conférence est prévue le même jour et à la même heure que celle de l’association ARDEVIE et qui concerne Jacques Salomé au CAC de Saint Avold. Membre de l’association Ardevie, j’ai prévenu par mail madame Barbiche pour l’informer de cette situation.

A charge pour nous de médiatiser au maximum cette conférence tant au niveau des professionnels de la santé que du grand public et je compte sur la collaboration de tous et de toutes pour diffuser l’information.

Nous avons été une nouvelle fois sollicité par l’IFSI (l’école d’infirmière de Forbach) pour participer à une table ronde sur le thème de la cancérologie à la date du 29 janvier. Devraient y participer Jocelyne en tant que coordinatrice, assistée de Louisa et de Danièle. Nous souhaiterions cette année associer à cette table ronde une personne proche de malade qui puisse témoigner de son ressenti. Les volontaires seront les bienvenus..

La journée détente au chalet de Petite Rosselle sera reconduite cette année là la date du 28 juin mais pour une fois ce ne sera pas le jour de la fête des pères.

L’association va poursuivre ses actes de formations. Colette entamera sa formation avec l’association l’accompagnement de Metz. Pour des raisons de dates, Martine ne pourra pas suivre pour cette année cette formation. Enfin Jeanine Reppert également concernée par cette formation souhaite pour des raisons qui lui appartiennent prendre ses distances par rapport à l’association.

Enfin la commission accompagnement va entamer des réflexions sur des sujets avec des personnes formatrices extérieures à l’association et une sensibilisation à l’écoute sera programmée en 2009 pour l’ensemble des bénévoles et devrait se dérouler sur deux demis journées qui restent à définir.

Autre point, faut-il reconduire le dîner dansant?

En réunissant plus de 400 personnes le diner dansant a été un succès incontestable du moins au niveau de la mobilisation.

Mais la vocation de l’association n’est pas l’organisation de manifestations festives. Le dîner dansant plus qu’une manifestation à visée lucrative se voulait être à l’origine une manifestation de solidarité, d’entraide, de fraternité, de mobilisation, pour permettre à des personnes malades, à des proches de participer à la réussite d’une fête et d’en tirer fierté.

Au fil des années, l’organisation du dîner dansant ne répond plus aux critères d’enthousiasmes qui animaient les premières manifestations.

Concernant, la chorale qui s’est produite lors de cette soirée, je voudrai remercier l’ensemble des personnes pour leur engouement, leur investissement, le dépassement d’elles mêmes pour réussir à nous offrir un spectacle de qualité riche en émotion. Un spectacle qui aurait mérité un public nettement plus attentif par rapport à cette prestation.

Je voudrai en profiter pour associer à ces remerciements l’ensemble des personnes qui se sont investies pour garantir le succès de la soirée, certaines ayant été dans une mobilisation excessive ce qui n’est pas l’objectif. L’objectif c’est de partager, de s’entraider, non de s’épuiser. Accepter ses limites, les reconnaître, accepter de l’aide, en demander sont autant d’enseignements à tirer pour rester dans des rapports humains et non dans des rapports de rendement et d’efficacité envers et malgré tout.

Comme je suis dans les remerciements, je souhaite remercier la nouvelle équipe municipale qui prenant le relais de l’ancienne, nous assure du même soutien. C’est un honneur pour nous, mais c’est aussi à nous de mériter cette confiance en donnant à l’association tout son sens et en œuvrant pour nous inscrire dans une démarche d’amélioration continue.

Pour que cette AG ne se résume pas en l’expression d’intentions, je propose que se mettent en place des temps de rencontre et de réflexion entre bénévoles selon un rythme planifié d’une rencontre mensuelle. Ceci afin de favoriser les échanges, de parvenir à lister les tâches à accomplir et pour aboutir à une meilleure répartition des tâches. Il est important de veiller à ce que toutes les tâches puissent se réaliser sans surcharger les uns ou les autres.

Je proposerai également que le comité programme ses réunions sur l’ensemble de l’année. Statutairement 4 réunions sont obligatoires et des réunions bimensuelles devraient se révéler suffisantes.

Pour conclure, je souhaite remercier en toute simplicité mais très sincèrement toutes les personnes qui se sont investies tout au long de l’année dans le fonctionnement de l’association. Un investissement sans lequel l’association ne saurait exister.

Comme je l’ai dit lors de la dernière AG « C’est parce que nous ne savions pas que c’était impossible que nous l’avons réalisé », alors restons simples et authentiques pour que l’impossible puisse continuer à exister et évitons les certitudes pour continuer à nous questionner et nous améliorer.

C’est à la fois avec beaucoup d’espoir et de conviction que je souhaite que cette année qui s’ouvre devant nous, nous permette d’avancer dans ce qui constitue notre raison d’être et nous fasse prendre les bonnes orientations .

Merci

Voici déjà 7 ans que l’association que l’association « Entr’aide cancer » a pris son envol.

Et voilà qu’une fois encore nous avons eu à faire face à des départs prématurés.

Emportées par la maladie, après avoir tant luttées, tant espérées, Sophie et de Marie Laure nous ont quitté.

Que dire, sinon leur rendre hommage en marquant un temps de recueillement pour nous souvenir de notre vécu partagé et de tous les moments de grande émotion qu’elles nous ont permis de vivre.

Je voudrai également que nous ayons une pensée pour le frère d’Albert ...

Pour tragiques et déstabilisants qu’aient été ces départs, pour toutes celles et ceux qui les ont connues et appréciées, il est important qu’ils apportent du sens à nos existences et nous aident à progresser, mais aussi et surtout qu’ils nous permettent de rester humbles et de prendre conscience de notre petitesse dans la mission que nous nous sommes assignés.

Une mission que je pense quelquefois impossible, une mission pour laquelle nous devons continuer à nous améliorer pour rendre possible l’impossible.

Une mission difficile qu’il appartient à l’association de poursuivre.

Lors de la dernière Assemblée générale en janvier 2007, j’avais insisté sur la nécessaire professionnalisation de nos actions.

Une professionnalisation qui aille dans le sens d’une amélioration continue de la qualité de notre démarche c'est-à-dire que l’ensemble des actions réalisées au sein de l’association se structurent en activités techniciennes animées par des personnes maitrisant leur domaine de compétence, mais également et surtout formées ou assistées par des personnes formées à la relation d’aide pour donner à l’objectif d’accompagnement tout son sens.

Cette politique n’est pas nouvelle et les actions menées en 2007 attestent de cette volonté à vouloir proposer des prestations de qualité. A ce titre la formation à l’écoute téléphonique, la mise en place de nouvelles activités comme le chant, la mise en beauté, l’écoute téléphonique, l’initiation à de nouvelles techniques de bricolage, les réunions de bénévoles, la réactualisation de la plaquette et du site internet, l’individualisation des séances de sophrologie sont à la fois des démarches concourant vers cette professionnalisation et des témoignages de la vie qui anime l’association.

Mais, il reste encore du chemin à parcourir pour organiser l’association autour d’un fonctionnement plus efficient, plus structuré, avec des personnes impliquées dans les divers domaines d’activités de l’association.

Ce chantier auquel nous travaillons depuis plusieurs années a du mal à se concrétiser et l’année 2007 ne nous aura pas permis de réaliser des avancées significatives en ce domaine.

Le projet de dynamiser les différents groupes de travail est resté à l’état de projet, et les intentions de rédiger le règlement intérieur de l’association et d’autres écrits sont restées au niveau des intentions, tout comme nous n’avons pas réussi à donner corps au bulletin de liaison pour la diffusion des informations et la création de lien.

Il faut dire que l’année 2007 a été dense au niveau contenu et qu’il est vrai qu’il s’agit d’une mise en œuvre complexe et fastidieuse qui demande du temps, mais dont nous ne pouvons pas j’en suis persuadé faire l’impasse. Il s’agit d’un passage incontournable.

Incontournable, parce que l’absence de règles rédigées, le manque de clarification des fonctions et des rôles respectifs, le défaut de concertation et d’information, sont autant de portes ouvertes sur des confusions, sur des discussions stériles, sur des interprétations qui finissent par créer des controverses préjudiciables à la bonne harmonie de l’ensemble.

Aussi pour éviter les dysfonctionnements, nous appartient-il de remédier à notre fonctionnement en articulant notre travail de manière simultanée autour de trois axes.

Premier axe : clarifier et préciser l’engagement de chacun au sein de l’association en recherchant la participation active des personnes bénévoles dans les différents secteurs d’activités de l’association tout en optimisant le potentiel humain de l’association. (Les décisions récentes de limiter les permanences à l’hôtel de ville à Forbach à une par mois, ou encore de limiter le nombre de bénévoles les mardis après midi vont dans ce sens.)

Second axe : mettre en place et rédiger des règles de fonctionnement qui fixent les modalités pratiques de fonctionnement de l’ensemble et de chaque secteur d’activité et qui soient des références en matière de droits et de devoirs pour chacun des membres qui composent l’association.

Troisième axe : redonner aux différents temps de fonctionnement leur spécificité et en créer éventuellement d’autres pour répondre aux besoins.

C’est dire que le travail ne va pas manquer pour cette nouvelle année qui débute, mais le plus important c’est qu’il y ait convergence, adhésion et coopération de tous pour réussir ces aménagements qui ne sont rien d’autres que des ajustements pour réussir notre objectif d’accompagnement.

Nous avions lors de l’AG de 2007 abordé le problème des prestations à destination des personnes éprouvées par la maladie en soulignant la nécessité de proposer des activités qui soient en concordance avec les aspirations des personnes.

De nouvelles activités ont vu le jour comme l’activité chant, la mise en beauté, l’atelier d’initiation à des nouvelles techniques, l’écoute téléphonique.

Le succès obtenu par l’atelier chant est indéniable comme en témoigne le taux de participation et les moments d’émotion particulièrement intenses largement partagés lors des interprétations publiques.

Autre prestation appréciée, la mise en beauté pour laquelle l’association a investi dans l’achat d’une mallette de maquillage.

Les séances d’initiation à des nouvelles techniques comme les tableaux en trois D, la fabrication de lampes etc.. ont également été des moments forts dans la vie de l’association à en juger par l'ambiance à la fois sereine et appliquée lors des séances.

La permanence téléphonique qui a été mise en place après la formation sur ce thème les mercredis après midi, n’a connu que de rares appels.

Voilà sommairement tracé le bilan des prestations nouvellement mises en place.

Concernant les prestations traditionnelles

Au sujet de la sophrologie, le comité a souhaité que cette prestation se réalise dans des conditions optimales et puisse réellement être un plus. L’individualisation des séances a été une réponse qui a paru satisfaire les personnes qui en ont bénéficié.

Le reiki autre prestation de l’association qui après avoir connu un engouement a vu les demandes décliner au cours de 2007.

Le problème de l’utilité des permanences à Forbach a été posé plusieurs fois lors des rencontres de l’accompagnement eu égard au fait qu’il n’y avait pas de fréquentation.

Enfin l’atelier rencontre du mardi après midi, initialement réservé au bricolage est devenu au fil du temps un espace de retrouvailles au demeurant fort convivial, ou l’on vient pour boire le café, manger la tarte, raconter des blagues ou encore échanger sur d’autres sujets.

Pour finir, le groupe de paroles n’a fait l’objet d’aucune demande et n’a pas fonctionné en 2007.

Le constat que l’on peut opérer, c’est que l’association en fonctionnant en intra c'est-à-dire en réservant en principe ses prestations à ses seuls membres s’asphyxie lentement. Certes les nouvelles propositions d’activités connaissent une adhésion indéniable mais qui reste limitée aux membres existants sans que l’on ne parvienne à toucher de nouvelles personnes.

Ce fonctionnement en interne, s’il a été nécessaire et indispensable pour permettre à l’association de se construire ne se justifie plus.

Il se justifie d’autant moins, que l’association a pris de la maturité et qu’elle dispose actuellement d’un potentiel humain et matériel ainsi que de savoir faire qui dépasse largement les besoins associatifs actuels.

Aussi appartient-il à l’association d’évoluer et de rompre avec une attitude attentiste pour s’inscrire dans une nouvelle dynamique.

Cette évolution est d’autant plus nécessaire que le risque de démotivation et de lassitude des uns et des autres face à une situation de stagnation est réel.

Le changement que je propose, c’est de mettre en œuvre une politique d’ouverture c'est-à-dire une politique qui privilégie la rencontre avec les personnes éprouvées par la maladie du cancer sans aucune contrepartie.

J’entends par là que nos prestations présentes et futures soient des temps d’accueil largement médiatisés et que nous soyons d’avantage sur le terrain.

Ce changement peut paraître radical, alors que je pense qu’il ne fait que s’inscrire dans la logique de l’évolution associative.

Nous bénéficions depuis le début de la création de l’association de soutiens qui ne se sont jamais démentis, dont notamment celui de la municipalité de Behren.

Il nous appartient d’être à la hauteur de leur confiance et si nous n’avons pas une obligation de résultat, nous avons néanmoins l’obligation de tout mettre en œuvre pour atteindre notre objectif qui est l’accompagnement des personnes éprouvées par la maladie du cancer.

Je ne sais si l’orientation que je vous soumets réussira à atteindre les résultats escomptés par contre ce dont je suis persuadé c’est que l’inertie serait le pire des choix.

D’autres projets sont en gestation comme un atelier d’écriture c'est-à-dire permettre aux personnes éprouvées par la maladie de traduire leur vécu par des mots ou encore la mise en place d’un atelier rencontre autour de l’activité tricot.

L’année 2008, devrait donc se caractériser par une nouvelle dynamique. Une nouvelle dynamique possible que si vous êtes tous et toutes partie prenante de cette mutation dont il appartiendra aux instances concernées de définir les modalités.

Ceci étant, je voudrai remercier toutes les personnes qui se sont investies tout au long de l’année dans l’association pour rendre les locaux propres et accueillants, pour assurer l’accueil des personnes, pour assurer les permanences, pour participer aux réunions de travail, pour animer, pour tenir les stands, pour aménager les locaux et j’en passe…..

L’association a besoin de vous, sans vous elle ne serait pas.

Merci.