L'amour donne des ailes à nos âmes et des pensées à nos coeurs.
Rien n'est plus beau que d'aimer et d'être aimé.
Aimer la vie tout en laissant pénétrer dans son coeur ce soleil qui nous réchauffe.
Les années passent et lorsque la tempête vient pour les épreuves difficiles, le soleil ton ami revient toujours vers toi.
Nous avons tous l'étincelle en nous qui nous donne force et courage.
La vie continue malgré tout.
On dit que la détresse a pris le pas sur la tendresse.
Combien de temps faudrait-il pour garder sa jeunesse tout en gardant la joie en soi, la joie pour les autres, la joie à partager.
La plus belle victoire est la victoire sur soi.
Nous ne pouvons pas tout contrôler, tout savoir, tout prévoir.
A force de vouloir offrir le meilleur, nous oublions l'essentiel.
Se sentir vigoureuse, libre, forte, vulnérable, habitée par ses rêves, et ses envies
car la communication est maître des mots de la relation remplie de tolérance et de respect.
La vie c'est aussi être libre, fort, dur et résistant.
La vie c'est l'espoir qui renait et qui nous donne l'envie de chanter , rire, danser, courir, manger les délices de la vie .
Entre terre et ciel, libre comme l'air, j'aime le blanc car il est synonyme de pureté, de bohneur, de beauté, que l'on voit avec le coeur, l'âme et l'esprit.
Etre fasciné c'est aussi lever les yeux vers le ciel et se dire que nous ne sommes que des invités sur cette terre.
L'eau que l'on boit permet au corps de ne pas s'assècher.
Chacun à sa destination, la joie c'est d'aller jusqu'au bout de ses rêves.
Sourire à la vie dans l'esprit et le coeur, l'aimer dans toute sa plendeur.
Beauté, pluie, vent, tempête, essayer de devenir vieux sans être adulte.
Il faut toutes les couleurs du monde pour former l'arc en ciel.
L'âme reste immortelle, chacun laisse une trace dans l'humanité.
C'est aussi transmettre un message et accomplir sa mission sur cette terre.
Chaque jour est une victoire pour suivre son propre destin, son propre karma , car la vie est rugue qu'il faut tenter, ça passe ou ça casse , ne jamais baisser les bras , monter l'échelle pas à pas et si on tombe , il faut se relever et dire "YALLA".
Vive la vie avec ce sourire radieux.
Deux ans et demi que tu es parti
Et ton absence laisse un grand vide
Heureusement j’ai tous mes amis
Cependant mes yeux sont souvent humides.
J’ai cru ne jamais pouvoir vivre sans toi
J’ai même pensé au suicide
A présent je ris parfois
Je crois que je n’ai jamais été aussi solide .
Je te parle souvent
Tu me manques tellement
Près de ta photo des fleurs coupées
Je t’envoie mille baisers
Je viens te demander conseil
Je repars rassurée
Jusqu’à mon prochain sommeil.
Aujourd’hui les enfants arrivent à parler de toi
Je t’évoque fréquemment comme si tu étais encore là
Et le soir, comment j’aimerais me blottir dans tes bras
Oh mon amour quand te retrouverai-je là-bas ?
FAULQUEMONT le 12 juin 2007
1) Quelles qualités aimeriez–vous retrouver chez les infirmier( e)s qui travaillent dans un secteur accueillons des patients et leurs famille touchés par la maladie ?
Les qualités que j’aimerai retrouver chez un infirmier ou une infirmière :
- Pour le malade qu’il soit atteint ou non du cancer est le sourire, la gentillesse, le respect. Mettre le malade comme la famille en confiance et lui apporter un soutien moral.
Le malade n’est pas un numéro mais un être humain avant tout, car vous êtes le premier soutien moral étant donné que vous vous occupez de lui lors des soins et traitements avant la famille, je dirais même avant le médecin.
2) Comment avez vous vécu l’annonce de votre maladie ?
Lorsque j’ai appris l’annonce de ma maladie j’ai eu l’impression qu’un bloc de feu me tombait sur la tête, le mot CANCER fait peur et le mot MORT est venu à mon esprit. Un sabre me transperce le corps et l’angoisse est une douleur tellement forte que tout mon corps est chamboulé de la tête au pieds ( le travail, ma famille comment vais-je y faire face, ils ont tant besoin de moi, je croyais rêver )
Comment accepter l’inacceptable ?
3) Quelle attitude adopter lors de l’annonce du diagnostic d’un cancer : qu’attendez-vous d’une professionnelle de santé et plus particulièrement d’un infirmier (e) ?
Je dois y faire face contre ce méchant qui est la cancer, dans mon esprit je me suis dit qu’il faut vite que je m’en débarrasse, contre cette araignée qui tisse sa toile. Le seul moyen est d’être forte , d’accepter et de se soigner. L’infirmier(e) joue un grand rôle qu’il ou elle trouve les mots qui permettent de me dire que la médecine a fait de gros progrès et que les traitements d’aujourd’hui sont efficaces. AVOIR CONFIANCE, SE BATTRE, ET GARDER L’ESPOIR AINSI QUE LE MORAL ; cela fait parti de la guérison.
4) Avez-vous eu un suivi psychologique particulier ?
Tout d’abord apprendre à vivre avec sa maladie qu'est le cancer, chose pas facile à faire. Par l’intermédiaire d’une collègue de travail qui a perdu son mari par le cancer m'a parlé de l’association ‘’entraide cancer ‘’. Pas facile de frapper à cette porte j’ai attendu puis un jour je me sentais seule perdue égarée dans ma tête j’ai pris mon courage et j’ai frappé a cette porte. Une personne gentille souriante chaleureuse m'a ouvert la porte, je me suis présentée mais elle savait sans que je lui parle pourquoi j’étais là. Les personnes qui étaient présentes se sont présentées, et m’ont fait la bise, ce soutien m'a donné envie d’y retourner à chaque fois que j’en ressentais le besoin. Le reiki , la sophrologie, le bricolage , l’écriture m’ont aidé peu à peu à penser à autre chose que la maladie. Se libérer l’esprit est très important d’ailleurs je remercie du fond du coeur les personnes qui ont créée cette association ; Monsieur Jean-marie et Madame Jocelyne PITZ qui ont été d’un grand soutien ainsi que les bénévoles qui nous aident moralement avec les malades on discute de choses et d’autres autour d’un café et de gâteaux que les personnes apportent (on échange même des recettes).C’est une bonne aide psychologique , cela m’a permi de sortir de chez moi et d’apprendre à apprécier et savourer chaque instant , apprendre à respirer , D’être en harmonie avec moi-même.
5) Votre pathologie a-t-elle eu un retentissement dans votre vie relationnelle ou familiale ?
Le regard des autres a-t-il changé ?
Avez-vous été soutenu par les personnes dont vous attendiez un soutien ?
Lorsque je me savais être atteinte de cette maladie qu'est le cancer, j’avais du mal à en parler.Il fallait que je digère et surtout il fallait que je l’accepte moralement, Pas facile du tout avant de parler à coeur ouvert.
La chimiothérapie, la radiothérapie et la curiethérapie sont des traitements très très … lourds qui entrainent des effets secondaires :
- Changement physique, traumatisme psychologique, perte de cheveux difficile à vivre et accepter, ménopause, fatigue, trouble du sommeil et même dépression.
- Je ne savais pas quand comment leur parler mais une fois que j’ai pu leur en parler du cancer je me suis sentie soulagée j’ai même ressenti un bien être et un grand soulagement de partager mes douleurs avec mes proches .Nous avons trouvé des solutions je me suis senti aidée et soutenue. Le dialogue est très important et lorsque l’on a des enfants ca peut les perturber, par peur de me perdre.
- L’amour des personnes qui nous entourent sont d’un grand soutien.
Je voudrais terminer en vous disant que je suis à mon troisième cancer :
- dont le premier a commencé en 1985 par une sarcoïdose traité par corticoïde pendant 4 ans à 60mg.
- suivi d’une maladie hotchkins en 1997 traité par chimiothérapie en hématologie a Nancy-brabois ,
- en 2007 un cancer du canal rectum traité par chimiothérapie, radiothérapie, curiethérapie
- et rechute en 2008 par un cancer de l’intestin dont je vais reprendre un lourd traitement (chimiothérapie, radiothérapie, curiethérapie)
Je tenais à dire aux infirmier(e)s qu’ils sont d’un grand soutien pour les malades, Vous exercez un métier pas facile avec beaucoup de responsabilités mais lorsque l’amour du métier et la compétence sont là nous les malades nous avons besoin de vous.
Merci et bonne chance à vous tous.
VIVE LA VIE.
Et si tu crois que j’ai eu peur, c’est vrai
J’ai cru défaillir, mourir avant l’heure
Me perdre dans l’horreur…
Et si tu crois que je vais baisser les bras, attends
Je vais relever la tête, ne pas me laisser faire, et,
Si tu me tends la main, si tu me soutiens,
Si tu m’écoutes, si tu m’entends,
Si tu me viens en aide de temps en temps
Je vais mettre mes pas dans les tiens…
Et si tu crois que je vais perdre l’espoir, mais non
Toute cette chimio, tous ces tuyaux
Tous ces rayons, toute cette médication
Je vais les regarder de haut…..
Sans répit contre la maladie,
Je vais combattre avec tous ces gens,
Qui ont accepté tous ces traitements,
Pour se retrouver plus fort qu’avant et,
Si tu me tends la main, si tu me soutiens,
Si tu m’écoutes, si tu m’entends,
Si tu me viens en aide de temps en temps
Je vais mettre mes pas dans les tiens…
Je vais refermer la parenthèse de l’incertitude,
Oublier les bras de la solitude,
Respirer plus fort qu’avant et partager mon émerveillement
Pour repartir sur le chemin vers moi même et vers les autres,
Me balancer dans les bras de la vie et,
Si on se tend la main, si on se soutient,
Si on s’écoute, si on s’entend,
Si on se vient en aide de temps en temps
Juste de temps en temps
Juste de temps en temps